Les images de James Balog, Ian Berry, Nick Brandt, Sandra Mehl ou encore Giles Clarke montrent ainsi les conséquences de la cupidité humaine et de la surexploitation des ressources de la planète sur la nature mais aussi sur des populations privées d’eau, empoisonnées par les pesticides, voire contraintes à l’exil.
Les migrants seront aussi au cœur de cette édition : « À force de donner des chiffres de morts et de disparus en mer, ils deviennent des statistiques et nous voulons montrer que, derrière ça, il y a des humains qui souffrent et qui prennent des risques insensés pour s’accorder une vie meilleure », a ajouté Jean-François Leroy.
Michael Bunel montre ces êtres qui affrontent une Méditerranée devenue « la route migratoire la plus meurtrière du monde », et Federico Rios Escobar l’enfer du Darién, jungle inextricable entre la Colombie et le Panama que traversent des migrants de tous les continents aspirant à rejoindre les États-Unis.
Comme toujours, Visa met l’accent sur de telles problématiques au long cours et sur des sujets d’actualité, comme la guerre en Ukraine et les révoltes en Iran, ou l’intelligence artificielle (IA), thème d’une table ronde.
Ces 35 années ont été marquées par « la révolution du numérique (...) mais ce qui n’a pas changé, c’est l’engagement des photographes et leur talent », a souligné Jean-François Leroy, estimant que même l’IA « ne remplacera jamais l’œil humain, la sensibilité humaine » pour appréhender la réalité du terrain.
Au total, 24 expositions et six soirées de projection, en accès gratuit, ainsi que des débats, des conférences et des rencontres avec les photographes sont prévus pour cette 35e édition, dont les différents prix seront remis à partir du 6 septembre, avec en point d’orgue le Visa d’or news le 9 septembre.
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