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La diplomatie américaine appelle "à finir le travail" et élire un nouveau président au Liban

La diplomatie américaine appelle

Des députés réunis au Parlement libanais pour la 12e séance électorale en vue de nommer un chef de l'Etat, le 14 juin 2023. Photo Mohammad Yassine

Washington a exhorté mercredi le Parlement libanais "à finir le travail" et élire un nouveau président, à l'issue d'une 12e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat qui s'est finalement soldée par un échec.

Les Libanais "ont urgemment besoin d'un président qui puisse engager des réformes et débloquer le soutien du Fonds monétaire international (FMI). Pour ce faire, le Parlement doit continuer à organiser des sessions dans les jours et semaines à venir pour finir le travail", a déclaré mercredi à la presse le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, selon des propos rapportés par l'AFP.

Mercredi, les députés étaient convoqués à une douzième séance électorale alors que la présidence libanaise est vacante depuis huit mois, le mandat de Michel Aoun ayant expiré fin octobre.

A l'issue de ce scrutin, l'ex-ministre Jihad Azour, qui est appuyé par la majorité des opposants, a obtenu 59 votes, tandis que le chef des Marada Sleiman Frangié, dont la candidature est soutenue par le tandem Amal-Hezbollah, a obtenu 51 votes. Par ailleurs, 6 députés ont accordé leurs suffrages à l'ancien ministre Ziad Baroud (7 selon le chef du Parlement Nabih Berry), 8 élus ont voté pour le "Le Liban nouveau", tandis qu'un bulletin a été accordé au commandant en chef de l'armée Joseph Aoun et une autre à l'entrepreneur Jihad el-Arab. Un vote blanc a également été comptabilisé.

Nabih Berry n'a pas fixé de date pour la prochaine séance électorale. 

Mardi, à la veille de la séance, la numéro 3 du Département d'Etat américain, Victoria Nuland, s'était entretenue  avec le chef du Parlement libanais, insistant sur la nécessité d'élire au plus vite un nouveau chef de l'Etat.

Lors de la dernière élection présidentielle, le camp du Hezbollah avait paralysé l'action du Parlement pendant plus de deux ans pour imposer l'élection de Michel Aoun, son allié, en 2016.

Washington a exhorté mercredi le Parlement libanais "à finir le travail" et élire un nouveau président, à l'issue d'une 12e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat qui s'est finalement soldée par un échec.Les Libanais "ont urgemment besoin d'un président qui puisse engager des réformes et débloquer le soutien du Fonds monétaire international (FMI)....