
Lionel Messi (#30) célèbre un but avec Kylian Mbappe (#7), Vitinha (haut) et ses coéquipiers lors de la rencontre entre le PSG et le RC Strasbourg (1-1), comptant pour la 37e journée de L1, samedi, au stade de la Meinau de Strasbourg. Jean-Christophe Verhaegen/AFP
Paris a beau être devenu le club le plus titré de France, en soulevant un onzième titre national, l’heure est loin d’être à la fête dans la capitale. Au sortir d’une saison plus que mouvementée sur le terrain et en coulisses, le PSG se prépare désormais à d’importantes manœuvres en interne afin de rééquilibrer son effectif et d’apaiser un climat délétère depuis l’élimination prématurée en Ligue des champions contre le Bayern Munich début mars.
Les célébrations du sacre ne vont probablement pas s’éterniser au Parc des Princes tant les propriétaires qataris, arrivés en 2011, semblent déjà tournés vers le chantier estival.
Le bilan de fin de saison aura un goût d’inachevé, voire de raté, malgré la conservation du titre national. « Notre maximum, c’est ça », avait d’ailleurs lâché avec franchise Kylian Mbappé après cette fameuse déroute en terres munichoises (2-0).
Le projet parisien va continuer de se construire autour de l’attaquant français. Mais il devra se reposer aussi sur un nouvel équilibre dans l’effectif, souvent critiqué cette saison.
Les recrues du conseiller Luis Campos, que ce soit Carlos Soler, Hugo Ekitike ou Fabian Ruiz, n’ont pas séduit et il n’est pas certain qu’elles s’éternisent au pied de la tour Eiffel.
L’avenir de la star argentine Lionel Messi, deux ans après son intronisation fracassante, va aussi s’écrire loin de Paris. Son contrat arrive à échéance au 30 juin et aucune des deux parties ne souhaite prolonger le bail.
Le champion du monde aux sept Ballons d’or est attendu en Arabie saoudite, où une offre « énorme » lui a été soumise il y a quelques semaines. Son recrutement par le fonds souverain saoudien (PIF) et pour un club encore non déterminé est « une affaire conclue », avait insisté une source proche des négociations début mai. Ce probable départ donnera des moyens financiers plus conséquents à Luis Campos.
Un véritable avant-centre ?
La première signature du prochain mercato est d’ailleurs déjà actée. Selon plusieurs médias, le défenseur slovaque Milan Skriniar (28 ans) devrait arriver dès le début de l’été au terme de sa sixième et dernière saison à l’Inter Milan. Opéré du dos en France en avril, il ne jouera certainement pas la finale de la Ligue des champions contre Manchester City, le 10 juin.
En fin de contrat en juin, il s’est déjà mis d’accord avec Paris lors du mercato hivernal, d’après la presse, mais a dû attendre l’été avant de rejoindre la France, les dirigeants nerazzurri s’étant montrés très gourmands dans les négociations.
L’idée pour les dirigeants parisiens est d’avoir également une identité française plus marquée dans le vestiaire, sachant qu’actuellement, outre Mbappé, Presnel Kimpembe et les « titis », les autres membres du onze de départ sont étrangers.
Plusieurs postes sont ciblés comme un défenseur central gauche, qui pourrait être l’international tricolore Lucas Hernandez (Bayern Munich), un milieu de terrain et un milieu offensif, jouant côté droit et qui se projette davantage dans la surface.
Le profil de Bernardo Silva (Manchester City) revient avec insistance dans les rubriques « transferts » de nombreux médias, comme celui pendant un temps du Lyonnais Rayan Cherki.
Devant, un véritable avant-centre est aussi prisé par le club. Plusieurs noms circulent comme le Nigérian Victor Osimhen, ex-de Lille devenu star de Naples, ou les Français Randal Kolo Muani (Eintracht Francfort) et Marcus Thuram (Borussia Mönchengladbach).
Les retours des prêts
Il faudra aussi prendre en compte plusieurs retours de prêts, notamment dans l’entre-jeu avec Leandro Paredes (Juventus) et Georginio Wijnaldum (AS Rome). Mais aussi ceux de Layvin Kurzawa et de Julian Draxler. Sur les onze joueurs prêtés l’été dernier, la majorité vont revenir à Paris dans les semaines à venir.
Par ailleurs, Paris cherche aussi un nouvel entraîneur pour remplacer Christophe Galtier qui a vécu une année compliquée avec les Rouge et Bleu. En cas de départ, ce sera la première fois depuis l’ère qatarie qu’un entraîneur ne reste qu’une seule saison.
Mais reste au club à trouver le profil idoine. La piste menant à Luis Enrique, ancien entraîneur du Barça et de l’Espagne, prend de l’épaisseur ces derniers jours, aux côtés de celles menant au toujours prisé José Mourinho ou à Thiago Motta, ancien joueur du club.
Signe que des manœuvres commencent en coulisse, le président Nasser el-Khelaïfi est à Paris depuis plusieurs jours.
Source : AFP
Paris a beau être devenu le club le plus titré de France, en soulevant un onzième titre national, l’heure est loin d’être à la fête dans la capitale. Au sortir d’une saison plus que mouvementée sur le terrain et en coulisses, le PSG se prépare désormais à d’importantes manœuvres en interne afin de rééquilibrer son effectif et d’apaiser un climat délétère depuis...
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