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Dernières Infos - Iran

"Pas de contrepartie" à la libération des deux Français

Catherine Colonna en conférence de presse en Ukraine en 2022. Photo d'illustration AFP

La ministre française des Affaires étrangères a affirmé mardi qu'il n'y avait "pas eu de contrepartie" à la libération du Français Benjamin Brière et du Franco-irlandais Bernard Phelan qui étaient prisonniers en Iran. "Il n'y en a pas eue", a déclaré Catherine Colonna, interrogée sur la chaine de télévision France 2. "Je tiens à le dire", a-t-elle ajouté. "Nous avons plaidé beaucoup à différents niveaux auprès des autorités iraniennes compte tenu de leur état de santé qui était extrêmement dégradé", a-t-elle également souligné.

Benjamin Brière, 37 ans, et Bernard Phelan, 64 ans, ont été libérés le 12 mai dernier. "Ils étaient l'un et l'autre malades. Heureusement, ils sont sortis de cette épreuve", a également déclaré Catherine Colonna, déplorant que Benjamin Brière ait "passé trois ans dans les geôles iraniennes". "Ce n'est pas acceptable", a-t-elle ajouté.

Elle a rappelé que les autorités françaises s'attelaient maintenant à la libération "sans condition" des quatre autres Français toujours détenus en Iran. Il s'agit de Cécile Kohler et de Jacques Paris, arrêtés le 7 mai 2022, "lors d'un séjour touristique" selon leurs proches, et d'un consultant de 35 ans, Louis Arnaud, arrêté le 28 septembre à Téhéran, lui aussi allé en Iran en touriste. Un autre Français est également détenu mais son identité n'a jamais été rendue publique.

Interrogée sur les raisons de son anonymat, Catherine Colonna a souligné que c'était "à la demande de sa famille". "Nous respectons tout à fait la vie privée", a-t-elle poursuivi, assurant qu'il ne s'agissait pas d'un agent secret. Enfin, elle a indiqué que la France se démenait pour que la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah obtienne des papiers et puisse être enfin libre de ses mouvements. Arrêtée en 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, elle a été libérée le 10 février mais ne peut quitter l'Iran.

La ministre française des Affaires étrangères a affirmé mardi qu'il n'y avait "pas eu de contrepartie" à la libération du Français Benjamin Brière et du Franco-irlandais Bernard Phelan qui étaient prisonniers en Iran. "Il n'y en a pas eue", a déclaré Catherine Colonna, interrogée sur la chaine de télévision France 2. "Je tiens à le dire", a-t-elle ajouté. "Nous avons plaidé...