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Rififi en commissions : Rien ne nous garantit que de tels incidents ne se répéteront pas, avertit Gemayel

Rififi en commissions : Rien ne nous garantit que de tels incidents ne se répéteront pas, avertit Gemayel

Le chef du parti Kataëb Samy Gemayel. Photo tirée du compte Twitter @samygemayel

Le chef du parti Kataëb Samy Gemayel, impliqué mardi dans un clash au Parlement avec le député Amal Ali Hassan Khalil, a affirmé mercredi que "la page est tournée" sur cet incident, mettant toutefois en garde contre les conséquences de tels dérapages pour le Liban.

"La page est tournée sur ce qu'il s'est passé hier, indépendamment des divergences politiques continues (avec le parti de M. Khalil)", a déclaré M. Gemayel dans une conférence de presse. "Je me demande seulement ce qu'il se serait passé si j'avais réagi de façon différente ou si une autre personne avait été visée ainsi de manière personnelle. Je ne sais pas où serait alors le pays", a-t-il ajouté. De tels incidents risquent de mener le Liban "sur une voie dangereuse". "Nous avons évité les risques hier, mais rien ne nous dit que cela ne se répétera pas, avec des résultats tout autres", a mis en garde M. Gemayel. 

Le chef des Kataëb a par ailleurs appelé à l'élection d'un nouveau président "qui ouvrira le dossier des armes" du Hezbollah. "Aucun pays ne peut se construire avec deux armées", a-t-il ajouté, en allusion au parti chiite, seule milice encore armée au Liban. "La question des armes illégales devra être discutée et le futur président devra négocier pour restaurer la souveraineté", a affirmé Samy Gemayel. "Des dossiers comme le contrôle de la frontière (terrestre avec la Syrie), l'imposition de la loi et la réduction des effectifs dans le secteur public" ne peuvent pas être réalisés en présence des armes du Hezbollah, a-t-il poursuivi.  

Le Liban est sans président depuis la fin du mandat de Michel Aoun, le 31 octobre 2022. Concernant l'élection, M. Gemayel a affirmé que le Hezbollah "ne peut pas imposer un président aux Libanais". "S'il le fait, le chef de l'Etat gouvernera la république du Hezbollah, pas la République libanaise", a-t-il insisté.

Le chef du parti Kataëb Samy Gemayel, impliqué mardi dans un clash au Parlement avec le député Amal Ali Hassan Khalil, a affirmé mercredi que "la page est tournée" sur cet incident, mettant toutefois en garde contre les conséquences de tels dérapages pour le Liban."La page est tournée sur ce qu'il s'est passé hier, indépendamment des divergences politiques continues (avec le parti de...