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Raad critique la "défiance dans l'élection présidentielle"


Raad critique la

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad. Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a critiqué samedi ce qu'il a estimé être la "défiance dans l'élection d'un président" de la République, et appelé à un accord à ce sujet, alors que le Liban est aux prises avec une vacance présidentielle depuis le 31 octobre, date à laquelle le mandat de Michel Aoun a pris fin.

Lors d'un discours prononcé à l'occasion de la commémoration des "martyrs de la Résistance", à Qlaylé, au Liban-Sud, M. Raad a affirmé que "le recours à la défiance pour élire un président affaiblit la position nationale générale".

"Nous avons proposé à tous les Libanais un accord sur un président qui convienne à cette période, et refusé d'avoir un candidat qui défie quelqu'un ou un quelconque parti, d'autant plus que le pays ne peut pas supporter cela à ce stade", a-t-il dit.

M. Raad a ensuite souligné que le Hezbollah "n'a pas encore divulgué" son candidat mais qu'il a quelqu'un qu'il souhaite devenir président de la République "et nous voulons le proposer et convaincre les autres".

Le député a également fait savoir que son parti veut un président qui soit "ouvert à tous, qui puisse parler à tout le monde et qui ne fasse pas l'objet de veto de la part des autres. C'est ce à quoi nous travaillons, mais comment pouvons-nous nous mettre d'accord sur un président que l'ennemi veut (...) afin de l'utiliser pour appliquer ses instructions".

Depuis septembre 2022, 11 sessions parlementaires ont été organisées pour élire un président, toutes sans succès en raison de l'absence de consensus politique entre les partis. Chaque session parlementaire est ajournée après un premier tour de scrutin, lorsque les députés du Hezbollah, du Mouvement Amal et du Courant patriotique libre (CPL) quittent la Chambre, provoquant la perte du quorum - 86 sur 128 députés - que le président du Parlement Nabih Berry exige pour l'élection. Au cours des 11 dernières sessions, le Hezbollah et la plupart de ses alliés ont voté blanc.

Récemment, le parti chiite a clairement soutenu la candidature de son allié chrétien Sleiman Frangié, leader du Mouvement Marada. Ce soutien a causé des tensions entre le Hezbollah et son autre grand allié chrétien, le leader du CPL Gebran Bassil, qui est considéré comme un candidat officieux à la présidence.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé jeudi à un "accord interne" pour faciliter cette élection, mais a signalé qu'il n'y avait "rien de nouveau" à cet égard. Une réunion des puissances occidentales et arabes s'est tenue à Paris le 6 février pour discuter de l'impasse politique du Liban. "Nous continuons à dire que (...) le monde entier ne peut pas imposer un président au Liban", avait affirmé Nasrallah. "Il doit y avoir un accord interne et les efforts doivent se poursuivre", avait-il ajouté.

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a critiqué samedi ce qu'il a estimé être la "défiance dans l'élection d'un président" de la République, et appelé à un accord à ce sujet, alors que le Liban est aux prises avec une vacance présidentielle depuis le 31 octobre, date à laquelle le mandat de Michel Aoun a pris fin.Lors d'un discours prononcé à l'occasion de la...