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Dernières Infos - Justice

Les Français détenus en Iran "encouragés" par la libération d'Adelkhah


La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah en 2012. Photo d'archives Thomas ARRIVE / SCIENCES PO / AFP

La sortie de prison de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en Iran en juin 2019, constitue un "encouragement" pour les Français toujours détenus en Iran, ont indiqué les familles de certains d'entre eux dans un communiqué dimanche.

La scientifique, condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, a été libérée de prison quelques jours après l'annonce par Téhéran d'une grâce en faveur d'un "nombre important" de condamnés.

"Nous nous réjouissons de cette nouvelle et espérons qu'elle implique le recouvrement de l'ensemble de ses libertés", ont déclaré dans un texte envoyé à l'AFP les familles et comités de soutien de Benjamin Brière, Cécile Kohler, Jacques Paris et Louis Arnaud. "La sortie de prison de Fariba est pour nous un encouragement dans notre détermination à obtenir la libération de tous les otages", ajoutent-ils, en remerciant "tous ceux qui ont oeuvré à cette avancée porteuse d'espoir".

Plusieurs dizaines d'Occidentaux sont détenus en Iran, décrits par leurs soutiens comme des innocents utilisés par Téhéran comme leviers de négociation. Des pays comme la France, dont six ressortissants sont détenus en Iran, n'hésitent plus à accuser Téhéran d'en faire des "otages d'Etat". Le Français Benjamin Brière a été arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d'emprisonnement pour espionnage. "A bout de souffle après presque trois ans de détention, il entame son 16ème jour de grève de la faim", précise le communiqué.

Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris ont été arrêtés en mai alors qu'ils faisaient du tourisme en Iran. Téhéran les accuse d'être des espions. "Ils n'ont eu qu'une brève visite consulaire et qu'un contact téléphonique très court avec leur famille en plus de 9 mois de détention. Nous sommes sans nouvelles d'eux depuis le 18 décembre 2022, nous sommes très inquiets", ajoute le comité de soutien. 

Plus récemment, c'est l'identité du Franco-irlandais Bernard Phelan, détenu dans une prison iranienne depuis octobre, qui a été rendue publique. Son état de santé "s'est considérablement détérioré" depuis une grève de la faim et de la soif qu'il a suspendu à la demande de sa famille, indiquent les signataires. Quant à Louis Arnaud, détenu à la prison d'Evine, "il souffre de conditions de détention extrêmement rudes (...), ce qui nous fait craindre de très lourdes répercussions physiques et psychologiques".  Le nom de l'autre ressortissant français emprisonné n'est pas connu.


© Agence France-Presse


La sortie de prison de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en Iran en juin 2019, constitue un "encouragement" pour les Français toujours détenus en Iran, ont indiqué les familles de certains d'entre eux dans un communiqué dimanche.

La scientifique, condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, a...