Le gouvernement français a annoncé jeudi la libération de deux ressortissantes françaises qui étaient "détenues arbitrairement" au Nicaragua, où l'administration du président Daniel Ortega a emprisonné ces dernières années des dizaines d'opposants, journalistes et figures religieuses, une répression condamnée par la communauté internationale.
Dans un communiqué, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, déclare que la libération de Jeannine Horvilleur Cuadra et d'Ana Carolina Alvarez Horvilleur a eu lieu dans le cadre de la remise en liberté de plus de 220 prisonniers politiques. Respectivement épouse et fille du chef d'opposition en exil Javier Alvarez, Jeannine Horvilleur et Ana Alvarez ont été condamnées fin janvier à huit ans de prison, avait alors rapporté le Centre nicaraguayen pour les droits de l'homme, après avoir été arrêtées en septembre dernier et accusées de conspiration et d'atteinte à l'intégrité de la nation.
Remerciant les Etats-Unis pour leur engagement sur ce dossier, Catherine Colonna a dit réitérer l'appel de la France à un retour à l'Etat de droit au Nicaragua.
Washington n'a pas reconnu la réélection de Daniel Ortega en 2021, dénonçant un simulacre de vote, alors que de nombreux rivaux potentiels avaient été emprisonnés - certains d'entre eux font partie des 222 prisonniers libérés par les autorités locales. Ces prisonniers ont été présentés comme des "traîtres" par un juge nicaraguayen, qui a indiqué à la télévision qu'ils avaient été "expulsés".
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