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Dernières Infos - Restrictions bancaires au Liban

La BDL prolonge les effets des circulaires n° 151 et 161


La BDL prolonge les effets des circulaires n° 151 et 161

L'entrée de la Banque du Liban à Beyrouth. Photo João Sousa

La Banque du Liban a pour la 12e fois d’affilée prolongé mercredi, pour un mois, les effets de la circulaire principale n° 161. Il s’agit de l’un des principaux dispositifs aménageant les restrictions bancaires en vigueur dans le pays depuis 2019 et qui limitent, sans y être autorisé par une loi de contrôle des capitaux, l’accès des déposants à leurs comptes en devises, voire l’accès aux devises tout court dans un contexte d’effondrement de la monnaie nationale.

Ce texte - la circulaire intermédiaire n° 653 - autorise donc les banques, jusqu’au 31 janvier 2023, à fournir des dollars en espèces à leurs clients en les convertissant depuis les comptes en livres de ces derniers, au taux de sa plateforme de change Sayrafa. Ce taux a atteint 31 200 livres pour un dollar mercredi, alors que le taux sur le marché parallèle continue de battre des records, dépassant mercredi la barre des 46 500 livres pour un dollar. Les dollars échangés dans le cadre de l'application de la circulaire 161 sont directement fournis aux banques par la BDL au taux de Sayrafa et sont puisés dans les réserves de devises du pays dont le niveau exact n’est pas connu, mais qui fondent comme neige au soleil.

En parallèle, la BDL a également publié mercredi la circulaire intermédiaire n° 654, à travers laquelle elle prolonge jusqu’au 30 juin 2023 les effets de la circulaire principale n° 151. Cette dernière, qui arrivait à terme fin décembre 2022, permet aux déposants subissant les restrictions sur l’accès à leurs comptes en devises d’en retirer chaque mois de petits montants (fixés par les banques) en livres au taux fixé par la BDL. Toujours fixé à 8 000 livres pour un dollar, ce taux devrait être relevé à 15 000 livres à partir de février 2023, selon les déclarations du gouverneur de la BDL.

Autre mécanisme qui bénéficiera de cette revalorisation du taux dès février : celui mis en place par la circulaire n° 158, valide jusqu’au 30 juin 2023, et en fonction de laquelle les déposants peuvent retirer de leurs comptes 400 dollars en espèces par mois et la somme équivalente en livres converties à un taux fixé jusqu’à présent à 12 000 livres pour un dollar. 

La Banque du Liban a pour la 12e fois d’affilée prolongé mercredi, pour un mois, les effets de la circulaire principale n° 161. Il s’agit de l’un des principaux dispositifs aménageant les restrictions bancaires en vigueur dans le pays depuis 2019 et qui limitent, sans y être autorisé par une loi de contrôle des capitaux, l’accès des déposants à leurs comptes en devises, voire...