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Victoire à la croate

Les vice-champions du monde en titre se sont qualifiés pour les quarts de finale en prenant le meilleur sur une valeureuse équipe du Japon lors de la séance des tirs au but (1-1, 3 t. a b. à 1).

Victoire à la croate

L’effectif croate sautant dans les bras de Dominik Livakovic après ses trois arrêts décisifs ayant offert la victoire à la Croatie au bout de la séance de tirs au but face au Japon en huitièmes de finale du Mondial 2022, lundi sur la pelouse du stade al-Janoub situé à al-Wakrah, dans le sud de Doha. Andrej Isakovic/AFP

Et à la fin, ce sont toujours les Croates qui gagnent. Sur la lancée de leur parcours en 2018, les hommes de Zlatko Dalic ont à nouveau obtenu leur ticket pour les quarts de finale de la plus stressante des manières. Comme contre le Danemark au même stade de la compétition il y a 4 ans puis contre les Russes au tour suivant, l’équipe au damier est venue à bout de son adversaire au bout de la séance de tirs au but à la suite d’un match nul 1-1 au terme du temps réglementaire.

Un scénario dont les Croates sont devenus coutumiers, comme en témoignent les trois arrêts décisifs de leur gardien Dominik Livakovic face à Minamino, Mitoma et Yoshida. Une performance qui a coupé court au suspense de cette séance que seul le tir sur le poteau de Livaja, côté croate, a légèrement relancé.

Trois à la suite

Sans faire de bruit et dans un style toujours aussi minimaliste, les « Vatreni » continuent leur bonhomme de chemin. Et malgré un fond de jeu peu emballant, Luka Modric et ses coéquipiers se retrouvent à la table des huit dernières formations en lice dans ce Mondial 2022, et ce après n’avoir remporté qu’un seul match au terme des 90 minutes réglementaires depuis le début de la compétition.

Hormis leur succès 4-1 face aux modestes Canadiens, les Croates se sont contentés de deux nuls (0-0) face au Maroc puis à la Belgique avant d’en concéder un troisième face à l’équipe surprise du premier tour.

Forts de deux succès de prestige aux dépens des Allemands et des Espagnols, tous deux acquis sur le score de 2-1, les « Samouraïs » pouvaient nourrir de larges espoirs face à une formation croate peu excitante ayant terminé deuxième de son groupe F derrière le Maroc. Comme l’avait d’ailleurs déclaré leur sélectionneur Moriyasu Hajime en amont de la rencontre : « Tout autre résultat qu’un quart de finale sera une déception dans la poursuite de notre développement. »

Une ambition on ne peut plus claire que les guerriers nippons n’ont pas tardé à matérialiser sur la pelouse du stade al-Janoub. Plus entreprenants que leurs adversaires, longtemps perturbés par leur énergie et leur pressing tout-terrain, les Japonais ont logiquement été récompensés de leurs efforts après plusieurs tentatives infructueuses.

Comme en 2018 ?

Ces derniers concrétisent leur domination juste avant de rentrer aux vestiaires. Après un centre rentrant de Ritsu Doan dans la foulée d’un corner joué à trois, le capitaine Maya Yoshida a dévié le ballon que Daizen Maeda, à l’affût, a repris pour ouvrir la marque (1-0, 43e).

Mais après ce coup de massue, les Croates sont rapidement revenus à hauteur par l’intermédiaire d’un de leurs plus anciens atouts. Élément essentiel lors de l’épopée au Mondial 2018, Ivan Perisic a permis aux siens d’égaliser en reprenant parfaitement un centre du défenseur Dejan Lovren venu de la droite d’une tête croisée bien placée. Tous deux titulaires, les anciens (33 ans) ont alors montré la voie qu’a empruntée Kramaric, lui aussi dans l’équipe en Russie, en marquant le tir au but décisif au terme de la séance.

Une nouvelle victoire à l’arraché dont s’est satisfait Nikola Vlasic, milieu offensif de la Croatie, au micro de la télévision nationale croate en rappelant que « les tirs au but sont une partie intégrante du football. » Difficile de lui donner tort, surtout à la vue de la performance du dernier rempart de la formation à damier, qui est loin d’être due au hasard : « C’est un sentiment extraordinaire. Dieu merci, ça s’est bien terminé. Ils ont pressé haut depuis le début de match, qui a été difficile. C’est le plus grand moment de ma carrière », a clamé Dominik Livakovic, le gardien croate.

Et si l’on a la tentation de se dire que le fond de jeu croate paraît loin d’être suffisant pour rivaliser avec les cadors de la compétition, leur parcours réalisé en Russie est la meilleure preuve qu’il est tout sauf nécessaire d’être l’équipe la plus séduisante pour aller au bout. Et ce ne sont pas les Bleus de Didier Deschamps version 2018 qui diront le contraire.

Et à la fin, ce sont toujours les Croates qui gagnent. Sur la lancée de leur parcours en 2018, les hommes de Zlatko Dalic ont à nouveau obtenu leur ticket pour les quarts de finale de la plus stressante des manières. Comme contre le Danemark au même stade de la compétition il y a 4 ans puis contre les Russes au tour suivant, l’équipe au damier est venue à bout de son adversaire au bout...

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