Le cadre référentiel des nouveaux curriculums scolaires a été adopté mercredi par l’Autorité supérieure des programmes présidée par le ministre de l’Éducation nationale Abbas Halabi.
Cette autorité regroupe les secteurs éducatifs public et privé, scolaire et universitaire, l’inspection pédagogique, le président de la commission parlementaire de l’Éducation ainsi que des experts et représentants des instances communautaires. « Notre travail a été couronné de succès », se félicite Abbas Halabi, contacté par L’Orient-Le Jour. « Cela nous a pris un an de débats interminables, sérieux et approfondis. Mais au final, nous avons abouti à un consensus national sur la question, un Taëf éducatif », assure-t-il.
Le document n’est que le squelette ou la vision de la réforme voulue par le ministère de l’Éducation. Entamé en 2015 après des années d’immobilisme, mis au placard jusqu’en 2021, il a finalement vu le jour mercredi, après des débats souvent enflammés, jusqu’aux bouderies parfois, parce que l’idéologie s’est immiscée dans les discussions. Mais il représente le passage obligé vers la réforme des curriculums scolaires qui devrait permettre au Liban de développer son système éducatif et de l’adapter aux normes mondiales.
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