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Moawad depuis Bkerké : Je serai le président de tous les Libanais

Moawad depuis Bkerké : Je serai le président de tous les Libanais

Michel Moawad reçu mercredi par le patriarche maronite Béchara Raï à Bkerké. Photo ANI

Michel Moawad, député de Zghorta et candidat à la présidence au Liban, a déclaré mercredi qu'il avait pour objectif d'être le "président de tous les Libanais" et de lancer le redressement du pays, selon des propos rapportés par l'Agence internationale d’information (Ani, officielle).

Les commentaires de M. Moawad intervenaient après une rencontre avec le patriarche maronite Béchara Raï à Bkerké. Le candidat a déclaré qu'il "rétablirait la souveraineté de l'État et remettrait le Liban sur la voie du redressement réel" s'il était élu président.

Le député de Zghorta est jusqu'à présent le seul candidat à avoir recueilli les voix de plusieurs partis politiques, lors des six sessions parlementaires tenues jusqu'à présent pour élire un président. Il a obtenu 43 voix à la session la plus récente, la semaine dernière, principalement de partis opposés au Hezbollah.

Selon lui, le Liban ne peut tolérer un président choisi par consensus, car ce type de président "incarnerait un gouvernement d'unité nationale", dans lequel les partis pourraient s'entendre pour "bloquer les institutions". Un tel président est "faible et n'a pas de capacités effectives", a-t-il dit.

Michel Moawad a en outre déclaré qu'il avait décidé de candidater pour représenter "tous les Libanais, non pas sous l'influence des armes, mais grâce à l'unification de l'État qui nous protège et garantit notre stabilité."

"Il y a une Constitution et des institutions en place, et ce qui est demandé au Parlement, c'est d'assumer sa responsabilité", a-t-il dit, ajoutant que les députés devraient "élire qui ils veulent, que ce soit Michel Moawad ou quelqu'un d'autre". Ces commentaires font allusion au fait que certains députés quittent le Parlement après chaque premier tour de scrutin, ce qui force la fin des sessions après la perte du quorum.

Depuis le 1er novembre, le Liban se trouve dans un vide politique total au niveau de l'Exécutif, sans président et avec un cabinet qui fonctionne de manière intérimaire. Les députés n'ont pas encore réussi à élire un successeur à l'ancien chef de l'État Michel Aoun.

Dimanche, Béchara Raï avait affirmé que le prochain président ne devrait pas être "imposé".  Le Hezbollah, lui, a déclaré à plusieurs reprises que le prochain chef de l’État ne devrait pas "conspirer contre la résistance" et demeurer une figure de consensus.

Michel Moawad, député de Zghorta et candidat à la présidence au Liban, a déclaré mercredi qu'il avait pour objectif d'être le "président de tous les Libanais" et de lancer le redressement du pays, selon des propos rapportés par l'Agence internationale d’information (Ani, officielle).Les commentaires de M. Moawad intervenaient après une rencontre avec le patriarche maronite Béchara...