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Politique - Frontière maritime

Macron salue un « pas vers plus de paix » dans la région

La signature de l’accord entre le Liban et Israël aura lieu le 26 ou le 27 octobre, selon Bou Saab.

Macron salue un « pas vers plus de paix » dans la région

Le président français Emmanuel Macron. Ludovic Marin/Archives AFP

Le président français Emmanuel Macron a salué samedi l’« accord historique » réglant le différend frontalier maritime entre le Liban et Israël, qui va permettre l’extraction d’hydrocarbures au large des deux pays, un « pas important vers plus de paix » dans la région.

Le chef de l’État français – qui est intervenu dans les négociations – a appelé son homologue libanais Michel Aoun, le « félicitant de l’approbation de la version finale de l’accord sur le tracé de la frontière maritime méridionale avec Israël, et a salué sa gestion sage de ce dossier », selon la présidence libanaise. « Le chemin était difficile et ardu, mais grâce à l’insistance du président Aoun, cet accord a été conclu », a affirmé M. Macron, selon des propos rapportés par Baabda. « Nous avons contribué de manière modeste à cet accord », a ajouté le président français. Et d’affirmer, dans son entretien avec M. Aoun, que « la France se tient aux côtés du Liban et respectera son engagement pour le forage gazier et pétrolier ». « Vous pouvez compter sur la compagnie TotalEnergies qui respectera ses engagements, je veillerai dessus », a-t-il assuré. De son côté, Michel Aoun a affirmé que son pays était « reconnaissant envers la France qui se tient toujours à ses côtés ». Il a salué les « efforts personnels du président Macron pour cet accomplissement, notamment avec la compagnie Total, en dépit de la situation difficile que traverse le monde en ce moment ».

Sur le plan politique, Emmanuel Macron a appelé, lors de son entretien téléphonique avec M. Aoun, au « respect des échéances constitutionnelles dans les délais prévus ». « L’élection d’un nouveau président est un acte souverain et une priorité constitutionnelle qui doit être respectée », a-t-il souligné. Pour sa part, Michel Aoun a invité son homologue à venir au Liban. Selon le communiqué de Baabda, le chef de l’État français a confié à son interlocuteur que le Liban « lui manque » et qu’il « s’y rendra ». Aucune date pour un tel déplacement n’a cependant été communiquée.

La suite à Naqoura fin octobre

M. Macron s’est également entretenu avec le Premier ministre désigné Nagib Mikati ainsi qu’avec le chef du gouvernement israélien Yaïr Lapid, et a félicité ses trois interlocuteurs pour « leurs efforts et leur détermination » en ce sens, a déclaré la présidence française. « Il s’agit indéniablement d’un pas important vers plus de paix pour Israël, pour le Liban et l’ensemble des pays et des peuples de la région », a poursuivi l’Élysée. « Il contribuera à la stabilité du Proche-Orient et à la sécurité d’Israël et du Liban » et « il devra également contribuer à la prospérité des deux pays », a-t-il souligné. « Il offre un exemple pour la région, de ce que peut produire de positif une volonté partagée d’aboutir à un résultat dans le cadre d’une négociation exigeante et respectueuse », a noté l’Élysée. Le président français a enfin précisé « qu’il revenait, désormais, à l’ensemble des acteurs de mettre en œuvre cet accord historique », assurant que son pays « y prendra toute sa part en confiance avec ses partenaires ». Les trois dirigeants ont « remercié le chef de l’État pour sa contribution et celle de la France à la conclusion de cet accord », a encore dit la présidence française. Le président Aoun avait officiellement annoncé jeudi l’approbation de la version finale de l’accord, le qualifiant d’ « exploit historique » et affirmant même que le Liban « est devenu un État pétrolier ». Mais selon des experts, de nombreuses étapes doivent encore être franchies avant que le Liban ne puisse profiter de cette manne pétrolière qui ne serait pas la solution à la crise économique inédite que connaît le pays depuis 2019. Hier, dans une interview à la chaîne américaine al-Hurra, le vice-président du Parlement Élias Bou Saab, chargé par M. Aoun de suivre les négociations, a annoncé que la signature de cet accord aura lieu le 26 ou le 27 octobre, sous l’égide des Nations unies, à Naqoura. Selon lui, le président Aoun désignera l’équipe libanaise qui sera présente ce jour-là au siège de la Finul.

Le président français Emmanuel Macron a salué samedi l’« accord historique » réglant le différend frontalier maritime entre le Liban et Israël, qui va permettre l’extraction d’hydrocarbures au large des deux pays, un « pas important vers plus de paix » dans la région.Le chef de l’État français – qui est intervenu dans les négociations – a appelé son...

commentaires (3)

Macron salue un « pas vers plus de paix » dans la région. Ça montre à quel point M. Macron est loin de la vérité puisqu’il ignore et malgré ses tentatives infructueuses de trouver une issue favorable au pays à cause des vendus qu’il a voulu faire participer de force aux dialogues alors qu’ils se sont donné un mal de chien pour arriver à leur but de l’anéantir. Manque d’expérience ou naïveté simulée? Allez savoir.

Sissi zayyat

12 h 06, le 17 octobre 2022

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Commentaires (3)

  • Macron salue un « pas vers plus de paix » dans la région. Ça montre à quel point M. Macron est loin de la vérité puisqu’il ignore et malgré ses tentatives infructueuses de trouver une issue favorable au pays à cause des vendus qu’il a voulu faire participer de force aux dialogues alors qu’ils se sont donné un mal de chien pour arriver à leur but de l’anéantir. Manque d’expérience ou naïveté simulée? Allez savoir.

    Sissi zayyat

    12 h 06, le 17 octobre 2022

  • Un grand pas pour Israël dans le pétrole et un aussi grand pas dans la bouse pour le liban... aurait dit Nul I’mstrong

    Wlek Sanferlou

    11 h 49, le 17 octobre 2022

  • L’entrée du Liban parmi les États pétroliers n’est pas une bonne nouvelle pour ses habitants. En sus d’avoir contribué à l’effondrement de l’Etat, ses zaïms vont se partager la manne gazière et renforcera leur emprise clientéliste.

    AntoineK

    00 h 59, le 17 octobre 2022

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