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Crise en Irak : le Liban appelle à des "solutions pacifiques"

Crise en Irak : le Liban appelle à des

Un partisan de Moqtada Sadr range un matelas lors du démantèlement d'un sit-in dans la Zone verte à Bagdad, le 30 août 2022. Photo Ahmad al-Rubaye / AFP

Le ministère libanais des Affaires étrangères a appelé, mercredi, à des "solutions pacifiques" pour résoudre la crise en Irak, alors que le calme régnait à Bagdad après 24 heures de violences meurtrières, l'impasse politique qui traîne depuis près d'un an ne semblant guère vouloir s'apaiser.

Dans un communiqué, la diplomatie libanaise affirme "suivre de près l'évolution de la situation en Irak, pays frère, et exprime sa satisfaction quant aux mesures prises pour calmer les esprits, éviter l'escalade et adopter le langage de la raison et des institutions, ainsi que le dialogue, afin de régler les conflits".

"Le ministère insiste sur l'importance de régler les conflits internes de manière pacifique (...)", ajoute le palais Bustros, avant de rappeler "le soutien constant du Liban à l'unité, la souveraineté, l'indépendance et la sécurité de l'Irak".

Le déchaînement de violence armée dans la Zone verte à Bagdad, secteur pourtant ultra-protégé qui abrite ambassades et ministères, a fait 30 morts et près de 600 blessés parmi les partisans de Moqtada Sadr, le leader chiite qui a mis le feu aux poudres en annonçant lundi son "retrait définitif" de la politique. Pendant près de 24 heures, entre lundi et mardi, les Brigades de la paix de Sadr ont affronté des unités de l'armée irakienne et des hommes du Hachd al-Chaabi, anciens paramilitaires pro-Iran intégrés aux troupes régulières. Ces violences sont le point d'orgue de la crise politique que traverse l'Irak depuis les élections législatives d'octobre 2021.

Le pays, riche en pétrole mais accablé par une crise sociale et économique, n'a toujours pas de nouveau Premier ministre ni de nouveau gouvernement, car les caciques du chiisme politique n'ont pas réussi à se mettre d'accord. Pour sortir de la crise, le chef chiite et ses adversaires du Cadre de coordination, alliance de partis pro-Iran, s'accordent sur un point : il faut de nouvelles élections. Mais si Moqtada Sadr insiste pour dissoudre le Parlement avant tout, ses rivaux veulent d'abord la formation d'un gouvernement.


Le ministère libanais des Affaires étrangères a appelé, mercredi, à des "solutions pacifiques" pour résoudre la crise en Irak, alors que le calme régnait à Bagdad après 24 heures de violences meurtrières, l'impasse politique qui traîne depuis près d'un an ne semblant guère vouloir s'apaiser.Dans un communiqué, la diplomatie libanaise affirme "suivre de près l'évolution de la...