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Des milliers de partisans de Sadr à la prière du vendredi dans la Zone Verte


Des milliers de partisans de Sadr à la prière du vendredi dans la Zone Verte

Des partisans du clerc chiite irakien Moqtada Sadr sous une tente dans la Zone verte de Bagdad, lors d'un sit-in, le 16 août 2022. Photo AHMAD AL-RUBAYE / AFP

Des milliers de partisans du leader chiite Moqtada Sadr ont participé à la prière du vendredi dans un secteur de la Zone Verte de Bagdad qu'ils occupent pour faire pression sur leurs adversaires politiques, en plein bras de fer sur l'avenir de l'Irak. "Oui ! Oui à Moqtada !", ont-ils notamment scandé, alors que la grande prière débutait sous un soleil de plomb. L'incontournable clerc et chef politique Moqtada Sadr, lui, n'était pas présent.

Par milliers, ses partisans campent aux abords du Parlement, dans la Zone Verte, depuis trois semaines, signe de l'escalade des tensions dans un Irak englué dans la crise politique depuis les législatives d'octobre 2021. Depuis lors, le pays attend la désignation d'un nouveau chef du gouvernement et d'un nouveau président. Fin juillet, la tension est encore montée d'un cran.
D'un côté, Moqtada Sadr veut dissoudre le Parlement et organiser des législatives anticipées. Il vitupère à l'envi ses adversaires des factions chiites du Cadre de coordination, les qualifiant de "corrompus". Ces derniers, dont une majorité sont favorables à l'Iran, veulent poser leurs conditions à un hypothétique scrutin et exigent au préalable un gouvernement de transition. Ils ont lancé leur propre sit-in en dehors de la Zone Verte, pour, là aussi, montrer leurs muscles.

A ce jour la situation n'a pas dégénéré, mais les tentatives de médiation entre les deux bords n'ont pas abouti. Pour tenter de remédier à la crise, le Premier ministre Moustafa al-Kazimi a organisé une première session du "Dialogue national" mercredi en présence des barons de la politique irakienne, mais sans aucun représentant de Moqtada Sadr, qui rejette mordicus toute initiative en ce sens.

"Votre dialogue politique ne se fait qu'au nom de vos propres intérêts politiques et partisans et non dans l'intérêt du peuple", s'est emporté Mohaned al-Moussaoui, un proche de Sadr, dans son sermon lors de la prière organisée dans la Zone Verte vendredi.
"Nous resterons ici jusqu'à ce que Sadr nous ordonne de nous retirer", a assuré à l'AFP Ali Hachem, 29 ans, un partisan du clerc chiite qui participe au sit-in près du Parlement.

Moqtada Sadr avait appelé à une "manifestation d'un million" de personnes samedi, mais l'a ensuite reportée sine die.

Des milliers de partisans du leader chiite Moqtada Sadr ont participé à la prière du vendredi dans un secteur de la Zone Verte de Bagdad qu'ils occupent pour faire pression sur leurs adversaires politiques, en plein bras de fer sur l'avenir de l'Irak. "Oui ! Oui à Moqtada !", ont-ils notamment scandé, alors que la grande prière débutait sous un soleil de plomb. L'incontournable clerc et...