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Sport - Courses auto

Vettel va quitter la F1 en fin de saison

Dimanche, un Grand Prix de Hongrie crucial pour Leclerc avant les vacances.

Vettel va quitter la F1 en fin de saison

Quinze ans après ses débuts en F1, le quadruple champion du monde allemand Sebastian Vettel, actuellement pilote de l’écurie Aston Martin, a annoncé hier jeudi qu’il mettra un terme à sa carrière dans la catégorie reine du sport automobile à l’issue de la saison en cours. Jure Makovec/AFP

Quinze ans après ses débuts dans la catégorie reine du sport automobile, le quadruple champion du monde allemand Sebastian Vettel mettra un terme à sa carrière en F1 à l’issue de la saison en cours, a-t-il annoncé hier jeudi. « La décision d’arrêter la F1 à la fin de l’année a été difficile à prendre et j’y ai beaucoup pensé. À la fin de l’année, je veux prendre le temps de réfléchir à ce que je veux faire ensuite », a indiqué Vettel, cité dans un communiqué de son écurie Aston Martin diffusé avant le Grand Prix de Hongrie ce week-end. « En tant que père, je veux passer plus de temps avec ma famille. Il ne s’agit pas aujourd’hui de dire au revoir, mais plutôt de dire merci à tout le monde, à commencer par les fans sans qui la F1 ne pourrait exister », a-t-il ajouté.

Âgé de 35 ans, Vettel a remporté quatre titres de champion du monde en 2010, 2011, 2012 et 2013 avec Red Bull et 53 Grands Prix. Seuls le Britannique Lewis Hamilton (103 victoires) et son compatriote Michael Schumacher (91) ont fait mieux que lui. Après être passé chez Ferrari de 2015 à 2020, il avait rejoint Aston Martin en 2021 sans y remporter de courses jusqu’à présent. Vettel n’était notamment pas parvenu lors de son passage chez Ferrari à offrir à l’écurie italienne un nouveau titre mondial des pilotes, qui aurait été le premier depuis celui du Finlandais Kimi Raikkonen en 2007. Remercié par la marque italienne dans des conditions assez houleuses alors que la Scuderia était au creux de la vague, Vettel avait trouvé refuge chez Aston Martin, l’écurie du milliardaire canadien Lawrence Stroll dont le fils, Lance, est actuellement son coéquipier.

Après une saison 2021 difficile qu’il a conclue à la 12e place au championnat du monde, Vettel ne fait pas mieux cette saison et occupe actuellement la 14e place au classement provisoire avec seulement 15 points. Une fin de carrière difficile pour celui qui a dominé la F1. Après avoir participé à des séances d’essais au sein de l’écurie suisse Sauber, Vettel a fait ses débuts en course chez Toro Rosso (aujourd’hui Alpha Tauri) en 2007 avant de devenir, à l’époque, le plus jeune vainqueur d’un Grand Prix de l’histoire (Monza en 2008) à 21 ans 2 mois et 11 jours. Ce record a depuis été battu par le Néerlandais Max Verstappen. Il reste l’un des pilotes les plus titrés en termes de championnats du monde derrière Michael Schumacher et Lewis Hamilton (7 chacun), l’Argentin Juan Manuel Fangio (5) et à égalité avec le Français Alain Prost (4 donc).

Quinze ans après ses débuts en F1, le quadruple champion du monde allemand Sebastian Vettel, actuellement pilote de l’écurie Aston Martin, a annoncé hier jeudi qu’il mettra un terme à sa carrière dans la catégorie reine du sport automobile à l’issue de la saison en cours. Andrej Isakovic/AFP

Dans l’ombre de Schumacher

Mais son passage chez Ferrari, s’il s’est traduit par 14 victoires en Grand Prix, n’a débouché sur aucun titre supplémentaire, Vettel terminant à deux reprises sur la 2e marche du podium (2017 et 2018) derrière Lewis Hamilton et sa Mercedes. Sa dernière année y avait été calamiteuse (13e au championnat) et c’est dans une ambiance très tendue que l’Allemand avait quitté une Scuderia déjà tournée vers le jeune espoir monégasque Charles Leclerc.

Discret – il est le seul pilote à ne pas vouloir être présent sur les réseaux sociaux –, très jaloux de sa vie privée et familiale, Vettel passe toutefois pour un vrai connaisseur de l’histoire du sport automobile et un avide collectionneur de motos et voitures. À l’image de Hamilton, il n’hésite pas à s’engager pour défendre des causes, comme l’écologie et la protection de l’environnement. Il est à ce titre un grand promoteur des carburants synthétiques, considérés comme la voie de l’avenir pour la F1.

Malgré ses succès, il reste toutefois dans l’ombre de son illustre compatriote Michael Schumacher. L’ironie voudrait, selon les rumeurs du paddock, que cela soit le fils de celui-ci, Mick Schumacher, qui le remplace l’an prochain chez Aston Martin.

L’échappée des Red Bull

« Je dois reprendre le dessus si je veux être champion du monde » : parti à la faute au Grand Prix de France dimanche dernier, Charles Leclerc doit s’imposer en Hongrie ce dimanche, dernier Grand Prix de F1 avant la pause estivale, pour ne pas laisser Max Verstappen s’échapper définitivement au championnat. Le Monégasque de la Scuderia Ferrari aurait espéré vivre un meilleur été que celui qui se dessine. Il sait qu’il a perdu gros en France, alors qu’il menait la course, après une sortie de piste en raison d’une erreur de pilotage. S’il reste 2e au championnat, Leclerc est désormais relégué à 63 points de la Red Bull de Verstappen, facile vainqueur sur le tracé du Castellet. Pire, Leclerc voit revenir l’autre Red Bull du Mexicain Sergio Pérez, qui le talonne à 7 points seulement à l’aube du dernier Grand Prix avant une trêve de trois week-ends. Revanchard, le Monégasque tentera donc sur l’étroit circuit du Hungaroring, à quelques kilomètres de Budapest, de limiter la casse pour défendre sa place de dauphin, face à deux Red Bull bien remises sur les rails après un début de saison compliqué.

Cette saison, seule Ferrari réussit à rivaliser en performance avec les Red Bull... quand les pilotes de l’écurie au cheval cabré finissent les courses. Après douze manches disputées depuis mars, la Scuderia, 2e du championnat des constructeurs, est l’écurie qui comptabilise le plus d’abandons (7). Elle n’a plus droit à l’erreur. « Les choses sont juste plus compliquées, mais (le titre) n’est pas impossible », a assuré son patron Mattia Binotto, après la manche française sur le circuit Paul-Ricard. « Le plus important est de voir qu’on a le potentiel. Il n’y a pas de raison pour que nous ne puissions pas gagner les dix dernières courses », a-t-il ambitionné. Pourtant, entre les casses moteurs, les décisions stratégiques douteuses ou les erreurs de Leclerc et de son coéquipier Carlos Sainz Jr, sans compter le talent de Verstappen dans une Red Bull très puissante... des raisons, il y en a. Monstre de sang-froid, le Néerlandais reste lucide dans sa quête d’un second titre mondial consécutif, même avec autant d’avance : « À Budapest, je pense que ça va être un peu plus difficile pour nous, je pense que Ferrari va être très, très rapide. »

Face à Red Bull (396 pts) et Ferrari (314 pts), on attend aussi la troisième force, Mercedes (270 pts), revenue à distance de tir de la Scuderia grâce au double podium de Lewis Hamilton et George Russell au Castellet. Le constructeur allemand totalise cinq podiums sur les quatre derniers Grands Prix – et, sur ce plan, fait mieux que ses adversaires. Mais toujours sans victoire cette saison. Hamilton, qui détient le record de victoires sur le Hungaroring, a pu voir en France que sa Flèche d’argent n’était pas au niveau de la monoplace de Verstappen. Si Mercedes a pu s’offrir ce double podium, c’est avant tout grâce aux mésaventures de Ferrari (abandon de Leclerc, pénalité pour Sainz Jr).

Ocon, l’année d’après

Le tracé hongrois pourrait être également l’occasion de briller pour un outsider, comme le Français Esteban Ocon, qui y a remporté la saison dernière sa première victoire dans la catégorie reine. Sur le Hungaroring, le Normand, profitant parfaitement des accrochages d’un début de course chaotique, avait ensuite fait la course parfaite. Il avait résisté jusqu’au bout à trois champions du monde – Fernando Alonso, Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, 13 titres mondiaux à eux trois – et a été récompensé, au bout du suspense, au volant de son Alpine.

Alpine, qui a d’ailleurs ravi dimanche dernier sur ses terres la 4e place au classement des constructeurs à McLaren, se sentira-t-elle poussée des ailes en Hongrie ? Après l’échauffement des trois heures d’essais libres aujourd’hui (deux séances) et demain (une séance), il faudra attendre les qualifications, demain également, pour avoir les premières réponses.

Source : AFP

Quinze ans après ses débuts dans la catégorie reine du sport automobile, le quadruple champion du monde allemand Sebastian Vettel mettra un terme à sa carrière en F1 à l’issue de la saison en cours, a-t-il annoncé hier jeudi. « La décision d’arrêter la F1 à la fin de l’année a été difficile à prendre et j’y ai beaucoup pensé. À la fin de l’année, je veux prendre le...

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