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L’ABL condamne sa mise à l’écart de la restructuration du secteur bancaire

L’ABL condamne sa mise à l’écart de la restructuration du secteur bancaire

L’Association des banques du Liban entend préserver ses droits, et ceux de ses employés et des déposants. Photo M.A.

Dans un communiqué publié mardi suite à la tenue d’une assemblée générale de l’Association des banques du Liban, cet organisme a condamné sa mise à l’écart de la rédaction de la loi visant la restructuration du secteur bancaire du pays, « bien que les banques soient les premières à être concernées ». Celle-ci fait partie des chantiers-clefs réclamés par le Fonds monétaire international, condition nécessaire pour obtenir de sa part un prêt de 3 milliards de dollars sur quatre ans.

À ce niveau, l’ABL a demandé à l’exécutif et au gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé de permettre au secteur bancaire de « participer activement » à l’élaboration de cette loi à travers laquelle elle compte préserver ses droits, et ceux de ses employés et ceux déposants.

Si l’association a aussi indiqué être favorable à un accord éventuel entre le gouvernement libanais et le FMI, elle a également noté que pour l’instant, il lui est encore difficile de se prononcer de façon définitive alors qu’il n’y a toujours pas de version finale, le plan étant continuellement amendé. Dans ce cadre, l’association affirme être « pleinement disposée à poursuivre ses discussions avec le gouvernement et les autorités financières et monétaires », et cela dans le but « d’aboutir à un plan de redressement économique qui garantirait les droits des déposants et assurerait la restructuration du secteur bancaire ».

Ce plan est d’ailleurs toujours en cours d’élaboration entre le gouvernement sortant, le FMI, la Banque du Liban et la Commission de contrôle des banques, selon les propos du vice-premier ministre Saadé Chami, en juin dans nos colonnes. En mai, il avait indiqué que les dépôts en dessous de 100 000 dollars – le montant pourra être revu à la hausse ou à la baisse suite aux résultats des audits bancaires, selon lui – seront sauvegardés. Il n’a toutefois pas pu se prononcer sur le nombre de banques restantes dans le pays. 

Dans un communiqué publié mardi suite à la tenue d’une assemblée générale de l’Association des banques du Liban, cet organisme a condamné sa mise à l’écart de la rédaction de la loi visant la restructuration du secteur bancaire du pays, « bien que les banques soient les premières à être concernées ». Celle-ci fait partie des chantiers-clefs réclamés par le Fonds monétaire...