Les pharmaciens mettent en garde contre la contrebande de médicaments

Le président du syndicat des pharmaciens au Liban, Joe Salloum, a mis en garde vendredi contre la vente de médicaments de contrebande, dont la consommation pourrait s'avérer dangereuse pour les patients, dans un pays où de nombreux produits pharmaceutiques sont introuvables en raison de la crise. 

Dans un communiqué, M. Salloum a dénoncé "l'invasion de médicaments de contrebande, notamment d'origine turque, qui entrent de manière incontrôlée au Liban et sont vendus ouvertement", soit dans des pharmacies qu'il a qualifiées d'"épiceries" ou sur les réseaux sociaux. "La plus grande partie de ces médicaments sont des contrefaçons et le reste se transforme en poison mortel parce qu'ils ne sont pas conservés correctement", a-t-il mis en garde.  

Le président de l'ordre a dès lors appelé les forces de sécurité et la justice à mettre un terme à ce phénomène et réclamé l'application de la "stratégie préparée par le syndicat pour assurer que les bons médicaments sont fournis aux patients". Il a encore invité les responsables à "soutenir financièrement le ministère de la Santé afin que les médicaments soient disponibles, notamment ceux pour soigner les cancers".

Certains médicaments, notamment les traitements pour les cancers, sont introuvables au Liban en raison de l'effondrement économique et financier.