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L'Ani en grève pour deux jours, menace d'une suspension ouverte du travail


L'Ani en grève pour deux jours, menace d'une suspension ouverte du travail

Le logo de l'Agence nationale d'information (Ani).

Depuis 7h ce matin, elle ne publie plus aucune nouvelle. L'Agence nationale d'information (Ani), organisme officiel rattaché au ministère libanais de l'Information, s'est mise en grève ce jeudi pour deux jours, rejoignant ainsi la grève ouverte des fonctionnaires entamée depuis déjà un mois, pour protester contre la détérioration des conditions de vie au Liban. Elle a également averti que sa mobilisation deviendra une grève ouverte le 22 juillet, si aucune des revendications des employés n'est constatée.

L'Ani a été fondée en 1961. Ses employés se sont mis en grève pour dénoncer la dégradation des conditions de la vie quotidienne, la perte de valeur de leurs salaires, ainsi que l'aggravation de l'inflation au Liban dans tous les secteurs : carburants, électricité, santé, éducation...

Dans l'après-midi, l'Ani a publié une seule dépêche pour préciser que sa grève durera deux jours et qu'elle sert d'"avertissement", ajoutant attendre des mesures dans un délai d'une semaine, sans quoi elle basculera dans une grève ouverte à partir du 22 juillet.

Des employés du ministère de l'Information se sont réunis sur le sujet avec le ministre sortant de l'Information, Ziad Makari. Celui-ci a rappelé que "la grève est un droit pour faire entendre le cri de douleur légitime" et a appelé les employés à former un comité représentatif à même de pouvoir rendre visite aux responsables, et trouver des solutions.

Un comité a donc été formé, sous la présidence du directeur de l'Ani Ziad Harfouche, de membres de Radio Liban et d'autres médias rattachés au ministère. Ils réclament la changement de leur salaire aligné sur la base d'une parité de 8.000 livres pour un dollar, ou encore le versement des indemnités de transport.

Les employés de l'administration publique au Liban sont en grève depuis un mois, et à cela s'ajoute une polémique autour d'une augmentation de salaires accordée aux juges. Cette majoration permet désormais aux magistrats de retirer leurs salaires au taux de change du dollar bancaire ou "lollar", c'est-à-dire à 8.000 LL pour un dollar, et non pas au taux officiel de 1.500 LL, la livre libanaise s'échangeant à différents taux dans un Liban en pleine crise.

Depuis 7h ce matin, elle ne publie plus aucune nouvelle. L'Agence nationale d'information (Ani), organisme officiel rattaché au ministère libanais de l'Information, s'est mise en grève ce jeudi pour deux jours, rejoignant ainsi la grève ouverte des fonctionnaires entamée depuis déjà un mois, pour protester contre la détérioration des conditions de vie au Liban. Elle a également averti...