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Nouvel incendie au niveau des silos de blé au port de Beyrouth


Nouvel incendie au niveau des silos de blé au port de Beyrouth

Incendie au niveau des silos de blé au port de Beyrouth, le 12 juillet 2022. Photo Richard Salame

Un nouvel incendie s'est déclaré mardi soir, pour le deuxième jour consécutif, près des silos de blé au port de Beyrouth, qui ont été sérieusement endommagés par l'explosion meurtrière du 4 août 2020.

Les flammes ont atteint un quart de la structure, a indiqué un journaliste de notre publication anglophone, L'Orient Today. Ce dernier a également noté qu'il n'y avait pas de secouristes déployés sur les lieux, faisant toutefois état de la présence d'un bateau qui croisait au large autour des silos, mais sans tenter d'éteindre les flammes. 


Des soldats présents sur les lieux ont confié à notre journaliste qu'il y avait eu des tentatives non réussies pour éteindre le feu, sans cependant préciser l'identité des secours en question.

Il s'agit du troisième incendie qui se déclare, en l'espace d'une semaine, au niveau des silos de blé. Jeudi soir, les pompiers avaient éteint un incendie qui aurait été provoqué, selon certains médias, par la fermentation de restes de blé.

Le gouvernement sortant de Nagib Mikati avait approuvé, le 16 mars, la démolition des silos, de crainte qu'ils ne s'effondrent. Cette décision a cependant été annulée après que le ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, a classé les silos parmi les monuments historiques. Les proches des victimes de l'explosion s'opposent à une éventuelle destruction des silos, estimant que les autorités cherchent à effacer des preuves du drame. Ces derniers tiendront un sit-in mercredi à 19h devant le port en vue de protester contre l'inaction des responsables face aux demandes de conservation de cette structure.

Un nouvel incendie s'est déclaré mardi soir, pour le deuxième jour consécutif, près des silos de blé au port de Beyrouth, qui ont été sérieusement endommagés par l'explosion meurtrière du 4 août 2020. Les flammes ont atteint un quart de la structure, a indiqué un journaliste de notre publication anglophone, L'Orient Today. Ce dernier a également noté qu'il n'y avait pas de...