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Lifestyle - Défilés

Haute couture à Paris : les femmes à l’honneur

La semaine démarre aujourd’hui dans la capitale française avec la maison italienne Elsa Schiaparelli et se clôturera par les créations de l’Espagnole Juana Martin.

La semaine de la haute couture démarre à Paris aujourd’hui lundi avec un défilé de la maison Elsa Schiaparelli, créatrice surréaliste italienne à laquelle un musée parisien dédie une rétrospective, et intègre l’Espagnole Juana Martin, première femme gitane espagnole à intégrer ce monde prestigieux.

Le défilé Schiaparelli a lieu ce matin au musée des Arts décoratifs, où une exposition – « Shocking ! » – sur les mondes surréalistes de la styliste (1890-1973) démarre mercredi. La maison, qui était en sommeil pendant 60 ans, connaît ces dernières années un grand succès grâce aux créations osées de l’actuel directeur artistique américain Daniel Roseberry, choisies par Beyoncé ou la mannequin Bella Hadid pour de grandes cérémonies. Lady Gaga a été habillée en Schiaparelli – jupe rouge et veste marine décorée d’une immense broche dorée représentant une colombe – à l’investiture du président américain Joe Biden.

Ces tenues sont présentées au musée aux côtés des pièces dessinées il y a presque un siècle par Elsa Schiaparelli, comme le chapeau-chaussure créé en collaboration avec Salvador Dali et une iconique robe homard portée par la duchesse de Windsor en 1937. « Les publics plus jeunes ne savent pas qui est Elsa Schiaparelli », qui, en tant que femme artiste, « n’a pas été mise en valeur dans de grandes expositions surréalistes », a déclaré Olivier Gabet, directeur du musée des Arts décoratifs. Il souhaite montrer « qu’elle est moderne et fait partie des figures de la mode qui continuent à inspirer et à nourrir ».

Les Russes absentes

Au dernier jour de la haute couture, c’est Juana Martin, nouvelle entrante dans ce monde très élitiste, qui présentera sa collection dédiée à son Andalousie natale. Le 7 juillet, elle sera officiellement la quatrième Espagnole et la première femme – après Cristobal Balenciaga, Paco Rabanne et Josep Font – à présenter sa collection haute couture à Paris. Au cœur de la griffe, les cultures andalouse et gitane remises au goût du jour : robes longues aux motifs fleuris et à pois, châles de manille... C’est de l’univers du flamenco qu’elle s’inspire.

En pleine invasion de l’Ukraine, deux créatrices russes invitées des saisons précédentes, Ulyana Sergeenko et Yulia Yanina – qui avait présenté sa dernière collection en janvier à l’ambassade de Russie –, sont absentes du calendrier. Interrogée sur ces absences, la Fédération de la haute couture et de la mode a déclaré qu’elle restait « sur sa position », sans en dire davantage. En février, le défilé virtuel du créateur russe Valentin Yudashkin, programmé dans le cadre de la Semaine du prêt-à-porter, avait été supprimé parce qu’il « ne s’est pas désolidarisé » de la guerre, avait alors expliqué le président de la fédération Ralph Toledano.

Après avoir présenté ses collections dans des films joyeux pendant la pandémie de Covid-19, le couturier français Julien Fournié revient pour la première fois sur le podium avec un spectacle qu’il promet « cathartique » face « au désespoir par rapport à notre époque ». « Préparez les mouchoirs », déclare le créateur qui ne cache pas son émotion de retrouver le défilé physique. Stéphane Rolland dédie sa collection à Barbara, disparue il y a 25 ans, dans un défilé prévu demain mardi au théâtre du Châtelet, où la chanteuse avait donné son dernier concert. « J’aime Barbara depuis que je suis enfant. Elle est envoûtante, passionnante, elle fait partie de mes références quand je dessine », affirme-t-il. La mise en scène du défilé va retranscrire aux invités « l’émotion quand Barbara chantait devant son public, c’était presque une messe », promet-il.

Olga NEDBAEVA/AFP

La semaine de la haute couture démarre à Paris aujourd’hui lundi avec un défilé de la maison Elsa Schiaparelli, créatrice surréaliste italienne à laquelle un musée parisien dédie une rétrospective, et intègre l’Espagnole Juana Martin, première femme gitane espagnole à intégrer ce monde prestigieux.Le défilé Schiaparelli a lieu ce matin au musée des Arts décoratifs, où une...

commentaires (1)

et voila, c'est fait : les "models" masculins prises sont ceux qui sont les plus anorexiques ! les "models" feminins peuvent s'en rejouir, elles sont pionnières a lancer ce mode de vie des "models"

Gaby SIOUFI

09 h 46, le 04 juillet 2022

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Commentaires (1)

  • et voila, c'est fait : les "models" masculins prises sont ceux qui sont les plus anorexiques ! les "models" feminins peuvent s'en rejouir, elles sont pionnières a lancer ce mode de vie des "models"

    Gaby SIOUFI

    09 h 46, le 04 juillet 2022

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