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Le train de la diplomatie n'a pas encore "déraillé", assure Téhéran


Le train de la diplomatie n'a pas encore

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saïd Khatibzadeh, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 15 novembre 2021. Photo d'archives AFP

Les pourparlers visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien n'ont pas encore "déraillé", en dépit de nouvelles mesures punitives imposées par Washington contre Téhéran, a déclaré lundi le porte-parole des Affaires étrangères.

Les négociations qui visent à faire revenir les États-Unis dans l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances, et à amener l'Iran à s'y conformer pleinement, sont au point mort depuis mars, après plus d'un an de discussion. Téhéran et Washington se rejettent mutuellement la responsabilité de l'impasse. "Nous continuons à avancer sur la voie diplomatique et le train n'a pas encore déraillé malgré le revirement des Américains sur leurs engagements", a assuré Saïd Khatibzadeh, dans sa conférence de presse hebdomadaire.

Les États-Unis ont sanctionné le 16 juin un réseau de producteurs de pétrochimie iraniens, ainsi que des sociétés écrans en Chine et aux Émirats arabes unis, les accusant d'aider Téhéran à vendre ses produits à l'étranger en dépit des sanctions contre son secteur pétrochimique. L'Iran a déconnecté certaines des caméras de surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur ses sites nucléaires, peu après que les États-Unis et les Européens ont fait voter le 8 juin une résolution à l'AIEA dénonçant le manque de coopération de Téhéran.

Toutefois, l'Iran a déclaré le 13 juin que toutes ces mesures sont "réversibles", une fois un accord conclu à Vienne. "Les États-Unis ont de nouveau décidé de retarder l'accord et se sont rendus à la réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA avec l'illusion de pouvoir l'utiliser comme un levier" contre Téhéran, a indiqué lundi M. Khatibzadeh. "La réponse de l'Iran a été ferme", a-t-il jugé. L'actuelle administration américaine de Joe Biden a déclaré vouloir revenir dans l'accord à condition que Téhéran renoue avec ses engagements, tandis que l'Iran exige la levée des sanctions. 

Les pourparlers visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien n'ont pas encore "déraillé", en dépit de nouvelles mesures punitives imposées par Washington contre Téhéran, a déclaré lundi le porte-parole des Affaires étrangères.
Les négociations qui visent à faire revenir les États-Unis dans l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances, et à amener l'Iran...