Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Législatives au Liban

Une partie des pots-de-vin électoraux provient de l'étranger, accuse Aoun


Une partie des pots-de-vin électoraux provient de l'étranger, accuse Aoun

Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, au palais présidentiel de Baabda, le 7 avril 2021. Photo d'archives Dalati et Nohra

Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, a accusé vendredi, sans les nommer, "certains candidats aux législatives d'acheter les voix des électeurs", et estimé qu'"une partie" de ces pots-de-vin "provient de l'étranger", moins de 48h avant la tenue du scrutin sur le territoire national, dimanche.

"Certains candidats aux législatives profitent de la situation socio-économique difficile que traversent actuellement les Libanais, et versent de l'argent pour acheter leurs voix qui devraient être libres", a déploré le président, en recevant à Baabda des membres de la mission d'Observation de l'Union européenne, déployée au Liban depuis la mi-mars pour superviser le scrutin. "Une partie de l'argent versé provient de l'étranger", a-t-il ajouté, justifiant ainsi des propos qu'il avait tenus la veille en Conseil des ministres.

Jeudi, M. Aoun avait appelé les organes sécuritaires et judiciaires à "poursuivre ceux qui paient et acceptent des pots-de-vin, en vue d'empêcher ces pratiques qui impacteront négativement le vote démocratique et ses résultats peut-être". Ses déclarations pourraient constituer une critique implicite de son rival chrétien et chef des Forces libanaises, Samir Geagea, accusé par ses détracteurs d'être financé par l'Arabie saoudite pour contrer la mainmise du Hezbollah sur le pays.

À chaque échéance électorale au Liban, des millions de dollars sont dépensés en communication, services clientélistes ou achat de voix, autant de pratiques qui foulent au pied le plafond des dépenses électorales.

Le président Aoun et son camp politique sont accusés par une partie des responsables et de la population d'être l'un des symboles de la corruption, dans un pays en plein effondrement économique qui a été le théâtre d'une révolte populaire en 2019.

Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, a accusé vendredi, sans les nommer, "certains candidats aux législatives d'acheter les voix des électeurs", et estimé qu'"une partie" de ces pots-de-vin "provient de l'étranger", moins de 48h avant la tenue du scrutin sur le territoire national, dimanche."Certains candidats aux législatives profitent de la situation socio-économique difficile que...