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Dernières Infos - Législatives 2022

« Je vote pour le changement, mais je n’y crois pas trop... », dit Rita, électrice libanaise inscrite à Athènes

« Je vote pour le changement, mais je n’y crois pas trop... », dit Rita, électrice libanaise inscrite à Athènes

Une électrice libanaise à Dubaï, le 8 mai 2022. Photo Karim SAHIB / AFP

Rita, comme tant d'autres Libanais, a quitté le Liban pour s'installer à Athènes il y a un peu moins d'un an, en raison de la crise qui ravage le pays du cèdre. Un départ qu'elle ne souhaitait pas, mais qu'elle jugeait nécessaire pour l'avenir de ses enfants, encore scolarisés. C’est dans la capitale grecque qu’elle a voté ce dimanche matin, peu avant 9h. « Il n’y avait pas beaucoup de monde, une dizaine de personnes devant moi. Mais le vote était plutôt bien organisé ».

Rita, la quarantaine, a voté parce que, dit-elle, elle espère que « (son) vote va apporter le changement nécessaire pour le Liban ». Mais, ajoute-t-elle rapidement : « Je n’y crois pas trop ». Elle n’y croit pas trop en raison du « manque d'unité au sein des nouvelles ‘têtes’ », comprendre l'opposition aux partis traditionnels. « Et beaucoup de gens que je connais vont voter soi-disant utile, c’est-à-dire pour les Forces libanaises afin de contrer le CPL de Gebran Bassil ou le Hezbollah ».

Plus de 194.000 Libanais résidant aux quatre coins du monde sont appelés à voter aujourd'hui dans le cadre des législatives libanaises.

C'est la deuxième fois dans l'histoire du Liban que les expatriés ont la possibilité de voter pour renouveler les 128 députés de la Chambre. Les candidats de l'opposition espèrent que les expatriés voteront pour le changement de la classe politique, accusée de corruption et d'incompétence, alors que le pays fait face à une crise économique inédite, depuis 2019. En 2018, seuls 6% des électeurs à l'étranger avaient choisi des candidats indépendants, selon un récent rapport du groupe de réflexion l'Initiative de réforme arabe, basé à Paris.



Rita, comme tant d'autres Libanais, a quitté le Liban pour s'installer à Athènes il y a un peu moins d'un an, en raison de la crise qui ravage le pays du cèdre. Un départ qu'elle ne souhaitait pas, mais qu'elle jugeait nécessaire pour l'avenir de ses enfants, encore scolarisés. C’est dans la capitale grecque qu’elle a voté ce dimanche matin, peu avant 9h. « Il n’y avait pas...