L'armée russe a menacé mercredi de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne Kiev, que Moscou a renoncé pour l'heure à prendre, accusant l'Ukraine de tirs et de sabotages sur le territoire russe.
"Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainienne sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie", a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense. "Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l'armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l'armée russe s'est retenue de faire jusqu'à présent", a-t-il poursuivi.
Les forces russes se sont retirées fin mars de la région de Kiev. Pendant un mois, elle ont tenté d'encercler la capitale, en vain, et y ont mené des frappes. Moscou possède notamment des missiles hypersoniques, réputés impossibles à détruire en vol du fait de leur vitesse, et dit s'en être déjà servi en Ukraine.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense a par ailleurs annoncé mercredi que la zone du port de commerce de Marioupol, cité stratégique du sud-est de l'Ukraine, avait été entièrement conquise.
Lundi, le chef des séparatistes pro-russes de Donetsk, qui combattent avec l'armée russe à Marioupol, avait fait la même annonce. "Les restes des unités ukrainiennes et des nazis (du bataillon) Azov présents dans la ville sont bloqués et privés de la possibilité de sortir de l'encerclement", a affirmé mercredi Igor Konachenkov. Il a par ailleurs affirmé que Moscou avait détruit 36 cibles militaires ukrainiennes lors de frappes au cours des dernières 24 heures.
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