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Agenda - Formation

Activer le rôle des jeunes dans la promotion de la cohésion sociale

Activer le rôle des jeunes dans la promotion de la cohésion sociale

À Baalbeck, une rencontre autour de la formation des jeunes. Photo ANI

L’Association libanaise pour les études et la formation (Lebanese Organization for Studies and Training – LOST) a lancé à Baalbeck un projet pour activer le rôle des jeunes dans le renforcement de la cohésion sociale, financé par le Programme régional européen de développement et de protection, pour soutenir le Liban, la Jordanie et l’Irak.

Le fondateur de LOST, Ramy Lakkis, a présenté le projet considérant que « si les jeunes ont de solides compétences, un sentiment d’appartenance et d’identité ainsi que des outils leur permettant d’être des acteurs du changement, ils prendront de meilleures décisions, construiront des relations positives et pourront améliorer leur capacité à changer ». Ce projet repose sur trois piliers : améliorer la cohésion sociale, promouvoir une culture de la citoyenneté et reproduire une capacité de communication chez les jeunes. Le tout dans le but de construire une société basée sur la citoyenneté et le respect de la loi. Lakkis a expliqué que « la formation au projet se fera à travers une série d’ateliers sur la dynamique d’équipe, la cohésion sociale, la citoyenneté active, les compétences, l’évaluation des besoins et l’analyse des données ».

La responsable de projet du Programme régional européen de développement et de protection, Mireille Chiha, a, elle, présenté un aperçu du programme d’appui au Liban, à la Jordanie et à l’Irak, « dont la première phase a été mise en œuvre entre 2014 et 2018, et la seconde phase se termine à la fin de cette année. Le programme fonctionne sur trois niveaux : la protection, le renforcement des moyens de subsistance et la recherche ».

Quant au mohafez Khodr, il a apporté « tout son soutien à ce projet qui vise à renforcer le rôle des jeunes pour améliorer la réalité sociale. Les jeunes sont l’avenir de tout pays, et lorsque les jeunes sont en danger, cela signifie que le pays est menacé (…) Aujourd’hui, nous traversons la crise la plus grave de l’histoire du Liban, et le danger guette surtout les jeunes qui ont des possibilités d’éducation limitées. Au niveau de Baalbeck, nous avons une université privée et ses spécialisations ne sont pas nombreuses, l’éducation dans les écoles est menacée à cause de la cherté de vie qui touche autant les enseignants que les parents ».

Il a poursuivi : « Au niveau du mohafazat, nous avons été les premiers à ouvrir la porte à des stages pour les étudiants universitaires en gestion, droit et sciences politiques après avoir obtenu l’aval du ministère de l’Intérieur. Le but étant de les former à la citoyenneté et l’appartenance à l’État. »

L’Association libanaise pour les études et la formation (Lebanese Organization for Studies and Training – LOST) a lancé à Baalbeck un projet pour activer le rôle des jeunes dans le renforcement de la cohésion sociale, financé par le Programme régional européen de développement et de protection, pour soutenir le Liban, la Jordanie et l’Irak.Le fondateur de LOST, Ramy Lakkis, a...