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Jamhour prie les parents de payer les scolarités en liquide


Jamhour prie les parents de payer les scolarités en liquide

Le collège Notre-Dame de Jamhour a pris la décision de demander aux parents d’élèves de payer le troisième versement de cette année « uniquement à la caisse du collège et non dans les banques ». Photo prise de la page Facebook du collège Notre-Dame de Jamhour.

Comme une nouvelle indication de la gravité de la crise qui sévit au Liban, et n’épargne par le secteur de l’éducation, le collège Notre-Dame de Jamhour a pris la décision de demander aux parents d’élèves de payer le troisième versement de cette année « uniquement à la caisse du collège et non dans les banques ». Et uniquement en liquide. Dans une lettre aux parents, le Père Charbel Batour, recteur du collège, mentionne les insurmontables difficultés rencontrées par l’établissement, en raisons des restrictions bancaires, en vue d’assurer de la liquidité et la pérennité de l’institution.

« Au cours de cette année scolaire, vous avez payé les deux premiers versements des frais d’écolage par transfert ou par chèque bancaire, écrit-il. Le collège, jusqu’à date d’aujourd’hui, a reçu plus de 15 milliards de livres libanaises qui sont en réalité hors d’usage. L’argent dont nous sommes pourtant les légitimes dépositaires est devenu une réalité virtuelle (…) Pour payer nos employés et nos enseignants, nous sommes obligés de le faire en monnaie fraîche. » Il explique que, pour faire des transferts, « les banques exigent de déposer des sommes équivalentes en billets, ce qui revient à dire que le système croule sous le poids de la crise ».

Tout en étant « conscient des difficultés monétaires » rencontrées par les parents au quotidien, le Père Batour leur demande de changer leur mode de paiement, en d’autres termes de s’acquitter des frais en liquide, « en livres libanaises ou en dollars américains au taux quotidien de Sayrafa ». Il précise toutefois que les paiements peuvent être échelonnés.

Plus tôt en journée, la « Lebanese American University » avait annoncé, pour le semestre prochain, des scolarités entièrement dollarisées. 

Comme une nouvelle indication de la gravité de la crise qui sévit au Liban, et n’épargne par le secteur de l’éducation, le collège Notre-Dame de Jamhour a pris la décision de demander aux parents d’élèves de payer le troisième versement de cette année « uniquement à la caisse du collège et non dans les banques ». Et uniquement en liquide. Dans une lettre aux parents, le Père...