Le syndicat libanais des commerçants et des importateurs de viande fraîche, réfrigérée et congelée a mis en garde jeudi contre une "fermeture des élevages et entrepôts de viande et de l'arrêt des importations, si la Banque du Liban ne paie pas les montants dus aux fournisseurs avant le mois de Ramadan", qui commencera début avril.
Le syndicat explique cette crise par "la baisse des importations de viande consécutive au retard dans les paiements par la BDL des sommes dues aux fournisseurs, à la hausse du prix du carburant et au coût du transport, en plus de l'augmentation internationale des prix de la viande et du bétail".
Le syndicat a appelé les autorités concernées à "intervenir immédiatement auprès de la Banque du Liban et à l'exhorter à payer les montants de l'année, qui n'ont été que partiellement réglés, ce qui nuit aux intérêts des importateurs et des commerçants."
Depuis 2019, la livre libanaise a perdu plus de 90 % de sa valeur sur le marché parallèle. Les commerçants ont exprimé à plusieurs reprises leurs préoccupations concernant le traitement tardif des paiements par la BDL, la détérioration des conditions de vie et l'augmentation des prix du carburant.
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