Plus de 45.000 pilules de captagon destinées à l'étranger ont été saisies par la police libanaise qui a arrêté un suspect syrien à l'origine de ce trafic. Une annonce qui intervient alors que les autorités tentent de renforcer la lutte contre le trafic de drogues à destination des pays du Golfe. Un trafic qui figure parmi les raisons de la crise politico-diplomatique entre le Liban et le Golfe.
Dans un communiqué publié jeudi, la direction des Forces de sécurité intérieure (FSI) précise que le suspect syrien, âgé de 27 ans et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt pour vol, a été arrêté le 8 décembre à bord d'un véhicule (qui a été saisi) à Arida (Akkar, Liban-Nord). 45.815 pilules de captagon ont été saisies dans cette voiture, précise la police. Durant l'interrogatoire, le détenu a reconnu que ces drogues, obtenues dans la Békaa, étaient destinées à être exportées à l'étranger. Les FSI ne précisent toutefois pas le ou les pays où devaient être envoyées ces pilules.
L'Arabie saoudite et plusieurs monarchies du Golfe accusent régulièrement le Hezbollah, leur bête noire, d'être derrière ce genre de trafic. Le ministre libanais de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, assure régulièrement que le gouvernement renforce ses mesures pour stopper le trafic de drogue depuis le Liban.
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