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Monde - Vatican

François : « Aujourd’hui, notre mer, la Méditerranée, est un grand cimetière »

François : « Aujourd’hui, notre mer, la Méditerranée, est un grand cimetière »

Le pape François lors de son Angélus dominical en public place Saint-Pierre, hier, au Vatican. Filippo Monteforte/AFP

Pour le 35e voyage hors d’Italie de son pontificat, le pape François visitera Chypre du 2 au 4 décembre puis la Grèce les deux jours suivants. Il sera le second pape à visiter l’État insulaire de Chypre après Benoît XVI en 2010, et ce sera son second voyage en Grèce, après sa visite à Lesbos en 2016. Ce voyage lui permettra d’évoquer deux thèmes qui lui sont chers : l’œcuménisme qui sera marqué par sa rencontre avec Chrysostomos II, archevêque orthodoxe à Chypre, puis avec Ieronymos II, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce ; et l’accueil des migrants, avec la visite d’un Centre de réfugiés à Mytilène. Le patriarche maronite Béchara Raï fera partie de la délégation qui accueillera le pape à Chypre, en raison de la présence sur l’île d’un diocèse et d’une communauté maronite forte d’une dizaine de milliers d’habitants, sachant aussi que les départs illégaux de migrants vers Chypre puis l’Europe à partir de la côte libanaise se multiplient ces derniers mois.

« J’ai hâte de vous rencontrer tous, tous ! Pas seulement les catholiques, tous ! » a déclaré samedi, dans un message aux Chypriotes et aux Grecs, le pape François, qui a évoqué en quelques mots le sens de son périple : « Vous rendre visite me donnera (…) l’occasion de boire aux sources antiques de l’Europe : Chypre, rejeton de la Terre sainte sur le continent ; la Grèce, patrie de la culture classique. Mais aujourd’hui encore, l’Europe ne peut ignorer la Méditerranée, mer qui a vu se répandre l’Évangile et se développer de grandes civilisations. La mare nostrum, qui relie tant de terres, nous invite à naviguer ensemble, à ne pas nous diviser en allant chacun pour son compte, surtout en cette période où la lutte contre la pandémie demande encore beaucoup d’engagement et où la crise climatique se profile à l’horizon. Aujourd’hui “notre mer”, la Méditerranée, est un grand cimetière. Pèlerin aux sources de l’humanité, je me rendrai une nouvelle fois à Lesbos, convaincu que les sources du vivre-ensemble ne refleuriront que dans la fraternité et l’intégration. Ensemble ! Il n’y a pas d’autre moyen, et c’est avec cette aspiration que je viens chez vous. »

Hier encore, le pape François a exprimé, lors de son Angélus dominical en public place Saint-Pierre, sa « douleur » pour les migrants morts mercredi dans la Manche, pour ceux bloqués à la frontière biélorusse et pour ceux qui meurent en Méditerranée, tout en rejetant « tout type d’instrumentalisation ».

Pour le 35e voyage hors d’Italie de son pontificat, le pape François visitera Chypre du 2 au 4 décembre puis la Grèce les deux jours suivants. Il sera le second pape à visiter l’État insulaire de Chypre après Benoît XVI en 2010, et ce sera son second voyage en Grèce, après sa visite à Lesbos en 2016. Ce voyage lui permettra d’évoquer deux thèmes qui lui sont chers :...

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