Le vaccin de Pfizer contre le Covid-19 a été approuvé pour les enfants de 5 à 11 ans par le régulateur européen du médicament, a annoncé jeudi cette autorité, ouvrant la voie à une vaccination au sein de ce groupe d'âge dans l'Union européenne.
Un groupe d'experts "a recommandé d'approuver une extension de l'application du vaccin contre le Covid-19 Comirnaty (le nom commercial du vaccin, ndlr) pour inclure son usage chez les enfants de 5 à 11 ans", a expliqué l'Agence européenne des médicaments (EMA) dans un communiqué. Ce vaccin à ARN messager est déjà autorisé pour les enfants de plus de 12 ans dans les 27 pays de l'UE.
Hors du continent européen, le vaccin de Pfizer a déjà été approuvé pour les enfants de 5 à 11 ans dans un petit nombre de pays, parmi lesquels les Etats-Unis, Israël et le Canada. Les enfants de 5 à 11 ans recevront un tiers de la dose utilisée pour les personnes plus âgées, en deux injections espacées de trois semaines, a expliqué le régulateur européen.
Le vaccin a démonté une efficacité de 90,7% lors d'un essai réalisé sur 2.000 jeunes enfants de cette classe d'âge, a-t-il ajouté. Les effets secondaires ont été jugés "légers ou modérés". Ils peuvent durer quelques jours et peuvent se manifester sous la forme d'une douleur localisée à l'endroit de l'injection, d'une fatigue, de maux de tête, de douleurs musculaires ou d'un rhume.
Le régulateur "a donc conclu que les bénéfices du Comirnaty chez les enfants de 5 à 11 ans dépassent les risques, particulièrement chez ceux qui présentent des comorbidités augmentant le risque de contracter une forme grave du Covid-19", selon le communiqué.
Aux Pays-Bas, pays confronté à une reprise épidémique et où l'agence européenne a son siège, les enfants de moins de 12 ans sont le groupe où le virus progresse le plus vite actuellement, ont expliqué les autorités en début de semaine.
Quatre vaccins sont actuellement autorisés en population générale par le régulateur: ceux de Pfizer et Moderna, basés sur le principe de l'ARN messager, et ceux d'AstraZeneca et Johnson & Johnson, qui utilisent la technique du "vecteur viral non répliquant", à base d'adénovirus.
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