Le Hezbollah, principale force politique et militaire au Liban, a dénoncé mercredi la décision de l'Australie de le classer comme "organisation terroriste", accusant ce pays de s'être "plié aux diktats américains et sionistes".
Le gouvernement australien a annoncé avoir étendu à l'ensemble du Hezbollah chiite pro-iranien cette classification qui ne portait jusqu'alors que sur son bras armé. Les Etats-Unis et Israël qualifient également le Hezbollah de "groupe terroriste". D'autres pays refusent de sanctionner l'aile politique du groupe, craignant que cela n'entrave leurs relations avec les autorités libanaises ou déstabilise le pays.
Dans un communiqué, le Hezbollah a "vivement dénoncé la décision des autorités australiennes", estimant qu'elle constituait "une soumission humiliante aux diktats américains et sionistes" et qu'elle "servait les intérêts israéliens". "La décision (australienne) et celles qui l'ont précédée n'affecteront pas la position du Hezbollah et son droit à la résistance", a ajouté le communiqué.
Créé et financé par l'Iran, le Hezbollah est la seule faction libanaise à avoir conservé ses armes au sortir de la guerre civile (1975-1990) au nom de "la résistance" face à Israël.
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