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Une nouvelle étude révèle l'ampleur des impacts socio-économiques de la pandémie sur le Liban

Une nouvelle étude révèle l'ampleur des impacts socio-économiques de la pandémie sur le Liban

Des membres de la Croix-rouge libanaise, le 14 octobre 2021 lors des affrontements miliciens de Tayouné, au sud de Beyrouth. Photo Facebook/IFRC

Dans un contexte de situations d'urgence multiples que connaît le Liban, de nombreuses personnes ont "du mal à acheter des produits de première nécessité et à accéder aux soins de santé de base", selon un rapport récemment publié par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

La nouvelle étude présente un tableau mondial, avec un accent particulier sur 10 pays : Liban, Afghanistan, Colombie, Salvador, Irak, Kenya, Philippines, Espagne, Afrique du Sud et Turquie.

Le rapport note qu'"il est sans doute impossible de détecter les impacts socio-économiques spécifiques de la pandémie de Covid-19 au Liban, dans le contexte des autres crises qui frappent le pays", mais souligne que ces autres crises ont également exacerbé la pandémie. Par exemple, de nombreuses personnes au Liban ont été " hébergées à proximité " après avoir été déplacées de leurs maisons au lendemain de l'explosion au port de Beyrouth, le 4 août 2020, créant " les conditions idéales pour la propagation du Covid-19 ", note le rapport.

De plus, ajoute le rapport, "les hôpitaux ont été endommagés, y compris un établissement dédié au Covid-19. Ces facteurs ont favorisé la propagation du coronavirus, entraînant un pic de cas de contamination qui a mis encore plus à mal les infrastructures sanitaires de la ville".

Selon l'étude, les femmes du monde entier ont subi davantage de conséquences monétaires à la suite de la pandémie, ont été davantage exposées au Covid-19 en raison de leurs obligations de soins, mais aussi aux violences sexuelles et sexistes, avec de plus grands impacts sur leur santé mentale que les hommes. Les taux de pauvreté ont augmenté dans les villes, souvent plus rapidement que dans les régions rurales. Pendant l'épidémie, les migrants et les réfugiés étaient plus susceptibles de perdre leur emploi ou de voir leurs horaires réduits, et ils étaient le plus souvent ignorés par les procédures institutionnelles de protection et de sécurité.

Selon une étude précédente de la FICR, 86 % des personnes interrogées ont déclaré que l'explosion de Beyrouth n'avait pas affecté leur capacité ou leur volonté de se conformer aux mesures de prévention. Mais la composante qualitative de l'étude suggère que la population n'avait pas toujours les ressources nécessaires pour se conformer à des mesures telles que le port d'un masque, le lavage des mains et le fait de rester chez soi, tandis que l'impact psychologique de l'explosion de Beyrouth a amené ces personnes à changer leurs priorités et à moins s'inquiéter du Covid-19.

Dans un contexte de situations d'urgence multiples que connaît le Liban, de nombreuses personnes ont "du mal à acheter des produits de première nécessité et à accéder aux soins de santé de base", selon un rapport récemment publié par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).La nouvelle étude présente un tableau mondial, avec un...