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La coalition dit avoir infligé d'importantes pertes aux rebelles


La coalition dit avoir infligé d'importantes pertes aux rebelles

Des petites filles dans un camp pour les personnes déplacées par les violences dans la province de Ma'rib, au Yémen, le 3 novembre 2021. Photo REUTERS/Nabeel al-Awzari

La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen a affirmé mardi avoir tué 110 rebelles houthis ces dernières 24 heures dans de nouveaux raids aériens principalement dans la province de Ma'rib, dernier bastion loyaliste dans le nord du pays ravagé par la guerre. La coalition, qui appuie militairement le pouvoir au Yémen depuis 2015, indique presque quotidiennement depuis un mois infliger d'importantes pertes aux rebelles houthis. Mais ces derniers affirment tout de même avancer vers la capitale provinciale éponyme. Les bilans de la coalition ne peuvent être vérifiés de source indépendante et les houthis ne communiquent que très rarement sur leurs pertes.

La prise de la ville de Ma'rib, principal objectif de l'offensive des rebelles lancée en février mais qui s'est intensifiée ces deux derniers mois, serait un désastre pour le gouvernement yéménite et son allié saoudien.

"Vingt-deux véhicules militaires et un dépôt d'armes ont été détruits, et 110" insurgés tués dans des raids aériens visant des secteurs dans la province de Ma'rib, et d'autres dans la province voisine de Jawf, a indiqué la coalition dans un communiqué diffusé par l'agence de presse officielle saoudienne SPA.

L'aviation de la coalition, qui aide les forces gouvernementales au sol à Ma'rib, cherche à empêcher les houthis de s'approcher de la ville de Ma'rib.

Les nouvelles violences surviennent au lendemain de visites séparées au Yémen de l'envoyé spécial de l'ONU Hans Grundberg et de l'émissaire américain Tim Lenderking. En visite à Taëz (sud-ouest), ville sous contrôle gouvernemental mais assiégée depuis 2015 par les houthis, l'émissaire de l'ONU a affirmé que la lutte pour la paix était "ardue", appelant les parties en conflit au "dialogue". Tim Lenderking, qui effectuait sa première visite au Yémen avec un déplacement à Aden (sud), siège provisoire du gouvernement, a plaidé pour un arrêt des combats.

Depuis le déclenchement en 2014 de la guerre, les houthis, proches de l'Iran, ont progressivement pris le contrôle d'une large partie du nord du Yémen, à l'exception de Ma'rib. Ils contrôlent également la capitale Sanaa. La guerre a plongé le pays dans l'une des pires crises humanitaires actuelles au monde, selon l'ONU. Des dizaines de milliers de personnes, la plupart des civils, ont été tuées et des millions déplacées selon des organisations internationales. 

La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen a affirmé mardi avoir tué 110 rebelles houthis ces dernières 24 heures dans de nouveaux raids aériens principalement dans la province de Ma'rib, dernier bastion loyaliste dans le nord du pays ravagé par la guerre. La coalition, qui appuie militairement le pouvoir au Yémen depuis 2015, indique presque quotidiennement depuis un...