
Des employés et ouvriers de la municipalité de Baalbeck lors d'un sit-in le 8 novembre 2021. Photo fournie par notre correspondante Sarah Abdallah
Des employés et ouvriers de la municipalité de Baalbeck ont manifesté, lundi, devant le siège de cette administration, pour protester contre la vive dépréciation de leurs salaires, payés en livres libanaises, alors que les fonctionnaires du pays observent, depuis la semaine dernière, une grève ouverte.
Lors de leur sit-in, les protestataires ont dénoncé le fait que leurs salaires s'élèvent à peine à l'équivalent de 40 dollars par mois, selon notre correspondante locale Sarah Abdallah. Dans un discours, un porte-parole a souligné que ce montant pouvait à peine payer "trois bidons de 20 litres d'essence" et que les employés "ne pouvaient plus scolariser leurs enfants ni assurer leurs besoins élémentaires".
De son côté, le président de la municipalité, Fouad Ballouk, a appelé le chef de l'Etat, Michel Aoun, et le ministre de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, à verser aux municipalités les fonds qui leur sont dus pour l'année 2019, "afin que les travailleurs puissent être payés".
La semaine dernière, les employés municipaux de Tripoli, au Liban-Nord, avaient également manifesté pour réclamer de meilleures conditions de travail et de vie. La crise économique au Liban, qui dure depuis deux ans, a poussé 78 % de la population sous le seuil de pauvreté. Les autorités avaient annoncé récemment plancher sur des avantages financiers pour les employés, mais aucune décision concrète n'a encore été annoncée.
Des employés et ouvriers de la municipalité de Baalbeck ont manifesté, lundi, devant le siège de cette administration, pour protester contre la vive dépréciation de leurs salaires, payés en livres libanaises, alors que les fonctionnaires du pays observent, depuis la semaine dernière, une grève ouverte. Lors de leur sit-in, les protestataires ont dénoncé le fait que leurs salaires...
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