Le mouvement Amal, dirigé par le chef du Parlement, Nabih Berry, a appelé mardi ses députés à "élaborer des propositions de loi afin d'obliger le gouvernement, la Banque du Liban (BDL) et les banques commerciales à fixer et à préserver les droits des déposants", qui subissent, depuis plus de deux ans, des restrictions illégales au niveau des retraits et transferts bancaires sur fond d'effondrement socio-économique et financier dans le pays.
Lors d'une réunion, Nabih Berry a appelé les députés de son bloc à "préparer les études et les propositions de loi nécessaires qui pourraient obliger le gouvernement, la Banque centrale et les banques commerciales à fixer et préserver les droits des déposants". Le président de la Chambre réclame également la mise en place de lois nécessaires pour permettre aux déposants d'avoir accès à leurs fonds en banque. M. Berry a enfin appelé à "exercer de sérieuses pressions sur le gouvernement" afin que la carte d'approvisionnement, conçue pour venir en aide aux familles démunies dans un pays où près de 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit mise en place.
Les établissements bancaires imposent des limites draconiennes sur les retraits et transferts en devises et en livres libanaises. Ces limites sont illégales, en l’absence d’une loi sur le contrôle des capitaux, qui est "étudiée" par les autorités depuis plusieurs mois.
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