Un avion de transport de type Antonov An-12 s'est écrasé mercredi lors de son atterrissage en Sibérie avant de prendre feu, le crash ne laissant aucun survivant parmi les 5 à 7 personnes qui se trouvaient à bord, ont indiqué les autorités locales.
L'appareil "a disparu des radars" alors qu'il était en phase d'atterrissage près de la ville d'Irkoutsk, en Sibérie, a indiqué le ministère des Situations d'urgence dans un communiqué publié sur Telegram. Le gouverneur d'Irkoutsk Igor Kobzev a déclaré aux journalistes qu'il n'y avait aucun survivant, ajoutant qu'il y avait "cinq à sept personnes" à bord. L'agence russe de l'aviation civile Rosaviatsia a indiqué que l'appareil était exploité par une compagnie du Bélarus, et revenait d'une livraison cargo en Tchoukotka (Extrême-orient).
Selon un communiqué du ministère des Transports du Bélarus, il y avait à bord deux Russes, deux Ukrainiens et trois citoyens bélarusses. Le ministère a ajouté que l'appareil s'était écrasé alors qu'il devait atterrir dans des conditions météo "difficiles".
L'Antonov An-12, conçu à l'époque soviétique, est toujours utilisé en Russie pour des missions civiles et militaires. Si les grandes compagnies russes se sont mises aux standards occidentaux en termes de sécurité, les accidents aériens restent fréquents dans le pays où subsiste une flotte régionale vieillissante. En septembre, l'accident d'un Antonov An-26 a fait six morts près de Khabarovsk (Extrême-Orient). En juillet, celui d'un appareil du même type dans la péninsule du Kamtchatka avait fait 28 morts.
L'appareil "a disparu des radars" alors qu'il était en phase d'atterrissage près de la ville d'Irkoutsk, en Sibérie, a indiqué le...
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France