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Dernières Infos - Crise au Liban

Amal se plaint que le gouvernement n'a pas encore lancé de mesures de sortie de crise

Le mouvement du chef du Parlement met en garde contre une ''explosion sociale''

Amal se plaint que le gouvernement n'a pas encore lancé de mesures de sortie de crise

Le logo du parti Amal. Photo ANI

Le mouvement Amal du chef du Parlement, Nabih Berry, a estimé lundi que le gouvernement n'avait toujours pas mis en œuvre de mesures concrètes pour contrer la crise socio-économique qui paralyse le Liban depuis deux ans, et a mis en garde contre une "explosion sociale". 

"Le gouvernement n'a toujours pas mis en œuvre de mesures concrètes qui feraient sentir au citoyen qu'il commence à sortir de la crise", note le bureau politique du parti chiite dans un communiqué, qui appelle le gouvernement à trouver des solutions pour satisfaire les besoins de la population, notamment pour l'approvisionnement en électricité et les pénuries de carburants, ainsi que le soutien des transports publics et de l'éducation.

"Le gouvernement est appelé à prendre des mesures rapides et fermes, pour stopper la fluctuation du taux de change de la livre libanaise contre le dollar", qui provoque la "hausse des prix de certains produits essentiels et des denrées alimentaires", ajoute Amal, en mettant en garde contre une ''explosion sociale". La monnaie nationale a, en effet, perdu plus de 90% de sa valeur en raison de l'effondrement financier du pays, s'échangeant à plus de 17.000 LL contre le dollar ce lundi, alors que le taux officiel est toujours fixé à 1505,7 LL.

Le mouvement Amal insiste, par ailleurs, sur la nécessité d'organiser les élections législatives prévues en 2022 et d'assurer le matériel logistique nécessaire à cet effet, afin que les Libanais puissent exercer leur droit démocratique. Les élections sont perçues par nombre de Libanais comme un premier tremplin qui permettra de changer les dirigeants au pouvoir qu'ils accusent d'incompétence et de corruption.

Concernant l'enquête sur les explosions au port de Beyrouth, le parti de M. Berry souligne l'importance que "l'investigation respecte les normes constitutionnelles qui permettront de parvenir à la vérité". De nombreux responsables politiques ont, en effet, accusé le juge Tarek Bitar, qui avait été temporairement dessaisi de l'instruction, de violer la loi en poursuivant de hauts responsables. 

Amal a enfin appelé les parties concernées à ''mettre à profit l'ouverture arabe sur la Syrie". Pour tenter de pallier les pénuries de carburants, le Liban communique actuellement avec l’Égypte, la Jordanie et la Syrie pour augmenter sa production d’électricité en important du gaz égyptien et de l’électricité produite en Jordanie, dans le cadre d’une initiative américaine annoncée en août par l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy Shea. Parallèlement, le roi de Jordanie, Abdallah II, s'est entretenu, pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, avec le président syrien, Bachar el-Assad, au cours du week-end dernier.

Le mouvement Amal du chef du Parlement, Nabih Berry, a estimé lundi que le gouvernement n'avait toujours pas mis en œuvre de mesures concrètes pour contrer la crise socio-économique qui paralyse le Liban depuis deux ans, et a mis en garde contre une "explosion sociale".  "Le gouvernement n'a toujours pas mis en œuvre de mesures concrètes qui feraient sentir au citoyen qu'il commence à...