Le ministre libanais de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a affirmé jeudi depuis le palais présidentiel, à l'issue d'une réunion avec le chef de l’État Michel Aoun, que la loi électorale sera appliquée telle quelle sans aucun amendement aux prochaines législatives.
"Nous sommes prêts à tenir les élections à temps, et l'inscription des expatriés dans les ambassades commencera demain, a déclaré M. Maoulaoui. Nous appliquerons la loi telle qu'elle est, tant pour les expatriés que les résidents, et le gouvernement n'initiera aucune demande d'amendement".
Le ministre n'a pas précisé si le scrutin se tiendra en mars 2022 ou en mai 2022. Mercredi, il avait indiqué que la tenue des élections en mars nécessitait un "amendement législatif", puisque que le vote était initialement censé se tenir en mai.
Lundi soir, le chef du gouvernement Nagib Mikati avait confirmé que les législatives se tiendraient le 27 mars. Et mardi, le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a fixé entre le 1er octobre et le 20 novembre 2021 la période d'inscription des Libanais de l'étranger sur les listes électorales, afin de leur permettre de participer aux élections.
Plusieurs responsables libanais ont dernièrement affirmé qu'ils tiennent à respecter le droit des Libanais de l'étranger à participer aux prochaines législatives, alors que certaines informations circulaient sur une possible annulation du droit des émigrés à voter depuis l’étranger, sous prétexte d'un manque de moyens logistiques et financiers. Nombre de Libanais qui accusent la classe au pouvoir de corruption et de mauvaise gestion perçoivent ces élections comme un premier tremplin vers le changement auquel ils aspirent.
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