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Dernières Infos - Sous-marins

Londres défend son approche

Londres défend son approche

La nouvelle ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, à Londres, le 15 septembre 2021. Photo AFP

La nouvelle ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a défendu l'approche de Londres dans l'accord de défense conclu avec Washington et Canberra, qui a provoqué la colère de Paris après l'annulation par l'Australie d'un méga contrat de sous-marins.

Cet accord montre la préparation du Royaume-Uni à "faire preuve de fermeté dans la défense de nos intérêts" et "notre engagement pour la sécurité et la stabilité de la région indo-pacifique", a écrit la cheffe de la diplomatie britannique dans une tribune publiée dans le Telegraph dimanche.

Les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni ont annoncé mercredi un partenariat stratégique pour contrer la Chine, AUKUS, incluant la fourniture de sous-marins américains à Canberra.

La décision de l'Australie d'annuler le contrat d'achat de sous-marins à propulsion conventionnelle français d'un montant de 56 milliards d'euros en faveur de navires américains à propulsion nucléaire a suscité l'indignation de Paris. Le président Emmanuel Macron a rappelé les ambassadeurs de France à Canberra et à Washington dans un geste sans précédent.

S'exprimant sur la chaîne de télévision France 2 samedi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a évoqué une "crise grave" et dénoncé une "duplicité" de Canberra et Washington. Paris a en revanche jugé inutile de rappeler l'ambassadrice française à Londres, en ironisant sur l'"opportunisme permanent" du Royaume-Uni, qualifiant le pays de "cinquième roue du carrosse".

Dans sa tribune, le cheffe de la diplomatie britannique n'a aucunement évoqué les tensions avec la France, et mis en avant le slogan de "Global Britain" sur la place du Royaume-Uni post-Brexit dans le monde, chère au Premier ministre Boris Johnson. Elle a décrit son déplacement aux Nations-unies, dont l'assemblée générale se tient la semaine prochaine, comme "le début d'un automne où le Global Britain plantera son drapeau sur la scène mondiale", citant entre autres la grande conférence sur le climat, la COP26, prévue à novembre à Glasgow.

Sur Times Radio, son président Alok Sharma s'est inscrit en faux par rapport aux attaques du secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune, qui a évoqué "une forme de vassalisation acceptée" de Londres envers Washington. "Je ne nous vois pas comme ayant le statut de vassal de qui que ce soit", a déclaré Alok Sharma, "ce que nous avons ici est un accord entre trois proches alliés". "Quant à la France, nous avons d'autre alliances qui nous lient avec eux de manière très étroite en matière de sécurité", a-t-il ajouté.

La nouvelle ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a défendu l'approche de Londres dans l'accord de défense conclu avec Washington et Canberra, qui a provoqué la colère de Paris après l'annulation par l'Australie d'un méga contrat de sous-marins.Cet accord montre la préparation du Royaume-Uni à "faire preuve de fermeté dans la défense de nos intérêts" et "notre...