Jeddo, c’est le mot que j’ai adoré prononcer pour te parler et tellement aimé t’entendre me le dire quand tu t’adressais à moi.
Jean Amiouny est parti physiquement mais Jeddo jamais ne me quittera !
Ce mot restera pour toujours le plus doux, le plus affectueux et le plus réconfortant de mon vocabulaire intime.
Il est pour moi synonyme de cocon d’amour et de générosité dans lequel se sont lovés tous tes petits-enfants et qui laissait encore l’espace à tes arrière-petits-enfants que j’aurais tellement voulu que tu vois un jour. Mais ils te connaîtront désormais par ce tendre surnom, par les souvenirs délicieux et par les belles histoires qu’on va leur conter sur toi.
Des histoires d’une famille qui a connu des moments de grand bonheur à Paris, à Crans, à Montréal ou à Monaco. Et de Monaco plus précisément, il me revient ce doux souvenir profondément ancré dans ma mémoire où tu nous réunissais tous, tes petits-enfants, sur le balcon du 18e étage. Et c’était, à chaque fois, un balcon avec vue sur ta vie, que tu nous relatais avec passion et qui nous émerveillait et me faisait rêver.
L’espace de quelques minutes je voulais être, ou plutôt devenir, ce personnage cultivé et aimant que je redécouvrais à chaque réunion avec toi durant ces chaleureuses rencontres estivales que j’attendais d’année en année.
Ces souvenirs m’accompagneront toute ma vie durant. Ils seront mon socle, ma force et le terreau de mes racines familiales et libanaises. Ils seront les fondements de mes valeurs, celles que je compte transmettre à mes enfants en souvenir de toi.
Et en ce moment de départ de l’être qui n’a jamais cessé de compter pour moi, malgré tous les aléas de la vie, je voudrais exprimer fort et haut l’amour infini que j’ai pour toi ; et te charger, comme dernière requête, de dire à Téta Thérèse que cet amour est aussi celui que je lui voue et lui envoie avec toi. Tu es l’ange et le messager de l’amour qui doit planer sur la famille que tu as fondée et dont je suis si fier de faire partie.
Au revoir Jeddo et merci de m’avoir donné l’immense honneur et le privilège d’être ton petit-fils.
Je t’aime Jeddo, tu es mon héros !
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