Sit-in en faveur de la libération de militants anti-pouvoir, le 17 août 2021 devant le siège des services de renseignement des FSI à Achrafieh. Capture d'écran LBCI
Tous les militants antipouvoir qui avaient été interpellés au cours des derniers jours suite au saccage du domicile du député Tarek Merhebi qui avait porté plainte, ont été libérés en début de soirée mardi par la police, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Parmi eux, figure William Noun, frère de Joe Noun, pompier tué dans l'explosion meurtrière du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Plusieurs autres restent toutefois en détention.
Tarek Merhebi (Courant du Futur, Akkar) a annoncé plus tôt mardi avoir retiré sa plainte contre plusieurs d'entre eux, qu'il accusait de l'avoir cambriolé lors du saccage de son appartement à Beyrouth, dimanche soir, dans la foulée de l'explosion meurtrière d'un réservoir d'essence dans le Akkar. Le retrait de cette plainte intervient alors que depuis hier la rue se mobilise pour le pousser à prendre une telle décision. Dans la matinée, des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le siège des services de renseignement de la police dans le quartier d'Achrafieh, où étaient convoqués les activistes. Un nouveau rassemblement similaire a lieu aussi mardi soir.
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