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Dernières Infos - Coronavirus au Liban

Cinq nouveaux décès et près de 1.500 cas, le système hospitalier en pleine déroute

Cinq nouveaux décès et près de 1.500 cas, le système hospitalier en pleine déroute

Une infirmière tenant une poche de sérum dans un hôpital au Liban. Photo Mohammad Azakir/Reuters

Alors que le système hospitalier libanais est en plein effondrement, aggravé par la crise du carburant, 1.498 nouveaux cas de contamination au coronavirus et cinq décès ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon le rapport quotidien publié samedi par le ministère de la Santé. Parmi ces nouveaux cas, 26 ont été détectés parmi des voyageurs arrivés à Beyrouth depuis l'étranger. Ces chiffres portent à 581.497 le nombre de contaminations cumulées depuis février 2020, date de l'apparition de la pandémie dans le pays. Parmi ces cas, on dénombre un total de 7.972 décès et 541.455 rémissions. Sur les cas toujours actifs, 425 sont hospitalisés dont 170 admis en soins intensifs. Le taux de positivité au virus par rapport au nombre de tests effectués est passé à 8,2 %.

Le ministère de la Santé a en outre précisé dans son rapport que 27,5 % des personnes éligibles ont reçu depuis mi-février une première dose de vaccin, et 22,4 % les deux nécessaires pour atteindre l'immunité la plus complète possible avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. Cette campagne de vaccination contre le coronavirus se poursuit, bien que lentement, afin d'accélérer l'immunisation collective et comprend désormais les jeunes de 24-29 ans inscrits sur la plateforme conçue à cet effet avant le 31 juillet. 

Face à l'effondrement du système hospitalier que n'épargne pas la crise du carburant, et suite au nouveau pic épidémique dans le pays, les autorités ont souhaité durcir les mesures prises pour contenir le virus, en exigeant notamment un pass sanitaire dans les lieux publics, sans toutefois que cela ne semble strictement appliqué dans les faits. La vaccination obligatoire a également été recommandée pour tous les fonctionnaires et toutes les personnes travaillant dans les établissements de soins de santé, orphelinats, maisons de retraite, institutions pédagogiques, universités, banques, centres commerciaux et commerces de produits alimentaires. Le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics. Enfin, les contrôles sanitaires ont été renforcés aux frontières.

La direction générale de l'Aviation civile avait annoncé dans une circulaire publiée vendredi que tous les passagers de plus de 12 ans venant au Liban devraient être en possession d'un test PCR négatif de moins de 96 heures avant l'heure d'arrivée. Ce test doit comporter un code QR et être présenté avant d'embarquer. Ce code n'est pas obligatoire pour les tests effectués aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud, au Japon et dans tous les pays européens. Le texte ne fait pas état d'exemption pour les personnes ayant reçu une ou deux doses du vaccin anticovid. Les personnes qui voyagent hors du Liban pendant moins d'une semaine n'ont pas besoin d'effectuer un test PCR dans le pays de départ. Elles doivent par contre se soumettre à un test PCR à leur arrivée à l'aéroport de Beyrouth et, le cas échéant, à une quarantaine dans un hôtel, conformément aux recommandations de la Commission nationale de suivi des mesures préventives. Celle-ci avait également recommandé jeudi que la direction générale de l'aviation civile et la Sûreté générale fassent appliquer rigoureusement les périodes de quarantaine dans des hôtels pour les personnes en provenance de pays considérés à risque d'un point de vue pandémique.

Alors que le système hospitalier libanais est en plein effondrement, aggravé par la crise du carburant, 1.498 nouveaux cas de contamination au coronavirus et cinq décès ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon le rapport quotidien publié samedi par le ministère de la Santé. Parmi ces nouveaux cas, 26 ont été détectés parmi des voyageurs arrivés à Beyrouth...