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Monde - Diplomatie

Discussions discrètes entre Washington et Moscou à Genève pour stabiliser leur relation

Discussions discrètes entre Washington et Moscou à Genève pour stabiliser leur relation

Vladimir Poutine a été pris à partie par Joe Biden mardi, lors d’une allocution devant les services de renseignements. Photo AFP

Moscou et Washington ont poursuivi hier à Genève le dialogue stratégique entamé sur les bords du lac Léman par Vladimir Poutine et Joe Biden en juin, pour tenter de stabiliser une relation très dégradée.

Les discussions, à huis clos et en l’absence des médias, entre les délégations menées par la numéro 2 du département d’État américain, Wendy Sherman, et par le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, côté russe, ont duré une bonne partie de la journée. Russes comme Américains ont tempéré les attentes et aucun résultat spectaculaire n’est à attendre de cette deuxième réunion qui doit porter sur d’épineux dossiers liés au contrôle des armements.

Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions sur plusieurs fronts entre les deux nations, les États-Unis ayant menacé Moscou de prendre des mesures si la Russie ne mettait pas fin à la vague de cyberattaques qui, selon les autorités américaines, proviennent en grande partie de son territoire. La Russie nie toute responsabilité, mais M. Poutine a salué les efforts de M. Biden pour rendre les relations plus prévisibles. Mais mardi encore, le président américain s’en est pris sans détour à son homologue russe lors d’une allocution devant les services de renseignements. Il a accusé la Russie d’œuvrer une nouvelle fois à influer sur les élections américaines à l’instar de la campagne menée en 2016. Le président russe « a un vrai problème, il est à la tête d’une économie qui a des armes nucléaires et des puits de pétrole et rien d’autre », a dit Joe Biden, ajoutant : « Cela le rend encore plus dangereux selon moi. » Réagissant à ces propos, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré aux journalistes qu’ils étaient « faux en soi ». « Nous voyons ici une compréhension et une connaissance erronées de la Russie contemporaine », a poursuivi M. Peskov. « La Russie est une puissance nucléaire, mais une puissance nucléaire très responsable (...) et oui, nous avons un vaste secteur pétrolier et gazier. Mais affirmer que la Russie n’a rien d’autre est fondamentalement faux », a-t-il ajouté.

Lors de leur sommet historique le 16 juin, les deux présidents – qui sont à la tête des deux plus grands arsenaux nucléaires du monde – avaient insisté sur la nécessité de se parler, soulignant que même au plus fort de la guerre froide, Moscou et Washington se parlaient pour éviter le pire.

Source : AFP

Moscou et Washington ont poursuivi hier à Genève le dialogue stratégique entamé sur les bords du lac Léman par Vladimir Poutine et Joe Biden en juin, pour tenter de stabiliser une relation très dégradée.Les discussions, à huis clos et en l’absence des médias, entre les délégations menées par la numéro 2 du département d’État américain, Wendy Sherman, et par le vice-ministre...

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