Le renoncement du Premier ministre désigné au Liban, Saad Hariri, est "un épisode dramatique de plus dans l'incapacité des responsables libanais à trouver une issue à la crise (...) par rapport à la réalité économique et sociale" du pays, a déclaré jeudi à l'ONU le chef de la diplomatie française. "Cette autodestruction cynique qui est en cours vient d'enregistrer un nouvel épisode mais il est encore temps de se ressaisir", a estimé le ministre français. "Cela ramène les responsables politiques libanais devant leurs responsabilités", a ajouté Jean-Yves Le Drian, en déplorant que ce retrait intervienne à quelques jours de l'anniversaire de la tragédie du port de Beyrouth.
L'ONU a aussi déploré le renoncement de M. Hariri. "Nous regrettons que les dirigeants libanais n'aient pu parvenir à un accord sur la formation d'un nouveau gouvernement. Nous réitérons notre appel aux dirigeants politiques du pays à s'entendre rapidement sur la formation d'un nouveau gouvernement capable de relever les nombreux défis du pays", a déclaré une porte-parole de l'Organisation.
Saad Hariri a annoncé jeudi qu'il renonçait à former un gouvernement près de neuf mois après avoir été nommé et au moment où le pays est confronté à la pire crise socio-économique de son histoire.
Le renoncement du Premier ministre désigné au Liban, Saad Hariri, est "un épisode dramatique de plus dans l'incapacité des responsables libanais à trouver une issue à la crise (...) par rapport à la réalité économique et sociale" du pays, a déclaré jeudi à l'ONU le chef de la diplomatie française. "Cette autodestruction cynique qui est en cours vient d'enregistrer un nouvel épisode...
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