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Dernières Infos - Crise au Liban

Les coupures de courant, souci majeur des hôpitaux actuellement, selon le Dr Abiad

Les coupures de courant, souci majeur des hôpitaux actuellement, selon le Dr Abiad

Deux membres du personnel de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth. Photo d'archives Anwar Amro/AFP via Getty Images

Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, le Dr Firas Abiad, a estimé samedi que la principale préoccupation des établissements hospitaliers au stade actuel portait sur les coupures d'électricité.

"Pour la plupart des hôpitaux du Liban, la principale préoccupation actuellement n'est ni le variant Delta (du coronavirus) ni les pénuries de matériel médical", a affirmé le Dr Abiad, en référence à la propagation de ce variant extrêmement contagieux dont neuf cas ont été détectés au Liban vendredi, et aux pénuries d'équipements médicaux en raison de la crise économique et de la forte dépréciation de la livre.

"Le souci majeur est désormais l'électricité, sans laquelle les équipements médicaux ne peuvent pas fonctionner", a expliqué le directeur de l'hôpital. "Les anciens générateurs ne peuvent pas fonctionner sans interruption. En cas de panne, des vies seront en danger", a averti celui qui était en première ligne lors de l'apparition de la pandémie du coronavirus dans le pays.

Le Dr Abiad avait déjà tiré la sonnette d'alarme lundi, dénonçant des coupures de courant à hauteur de 21 heures par jour. "On ne trouve pas de fioul et si on en trouve, on n'a pas de liquidités pour le payer", a-t-il affirmé dans un tweet. "Nous avons pris la décision de couper la climatisation, sauf dans les services médicaux, malgré la canicule. Nous sommes vraiment en enfer", avait-il ajouté.

Electricité du Liban a drastiquement rationné le courant depuis plusieurs semaines. Les heures d’approvisionnement dépassent péniblement les trois heures par jour dans le pays. En outre, les propriétaires de générateur – des exploitants illégaux, mais tolérés, qui servent de palliatif aux carences du fournisseur d’électricité depuis des décennies – rencontrent eux aussi des difficultés pour s’approvisionner en mazout, suite, là aussi, à des retards de la Banque du Liban dans le déblocage des crédits demandés, dans le cadre des subventions accordées par l'Etat.


Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, le Dr Firas Abiad, a estimé samedi que la principale préoccupation des établissements hospitaliers au stade actuel portait sur les coupures d'électricité."Pour la plupart des hôpitaux du Liban, la principale préoccupation actuellement n'est ni le variant Delta (du coronavirus) ni les pénuries de matériel médical", a...