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Monde - TURQUIE

La plus haute cour va examiner l’interdiction du parti prokurde

La plus haute cour de Turquie a accepté hier d’ouvrir un procès pour examiner une demande d’interdiction du principal parti prokurde d’opposition, à deux ans d’élections qui s’annoncent difficiles pour le président Recep Tayyip Erdogan. Un procureur avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander la fermeture du Parti démocratique des peuples (HDP), troisième force politique au Parlement, arguant qu’il a des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe qualifié de « terroriste » par Ankara. Selon l’agence de presse étatique Anadolu, la Cour constitutionnelle, qui avait rejeté en mars un premier acte d’accusation pour un « vice de procédure », a décidé hier d’accepter la nouvelle requête du procureur. Un procès, dont la date n’a pas été annoncée dans l’immédiat, doit s’ouvrir prochainement. Pour qu’une interdiction du HDP soit prononcée, il faut que 10 des 15 juges de la Cour constitutionnelle votent en ce sens. Au moment où Ankara cherche à apaiser ses relations avec l’Occident, cette procédure a suscité l’inquiétude de pays européens et d’ONG qui y voient un signe supplémentaire de l’érosion de l’État de droit sous M. Erdogan. Bête noire du président turc, le HDP fait l’objet d’une répression implacable depuis 2016, année où son charismatique chef de file, Selahattin Demirtas, a été emprisonné en dépit des protestations européennes.

La plus haute cour de Turquie a accepté hier d’ouvrir un procès pour examiner une demande d’interdiction du principal parti prokurde d’opposition, à deux ans d’élections qui s’annoncent difficiles pour le président Recep Tayyip Erdogan. Un procureur avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander la fermeture du Parti démocratique des peuples (HDP), troisième force politique...

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