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Dernières Infos - Pénuries au Liban

Des livraisons de médicaments pour deux mois attendues dans les "prochains jours", annonce Araji

Des livraisons de médicaments pour deux mois attendues dans les

Le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, au Parlement, le 15 janvier 2021. Photo Hassan Ibrahim / Parlement libanais

Alors que d'importantes pénuries de médicaments au Liban ont lieu sur fond de crise et de bras-de-fer entre la banque centrale et le ministère de la Santé, le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, a affirmé que des livraisons suffisantes pour deux mois doivent avoir lieu dans les "prochains jours". 

"Il a été convenu de payer des factures gelées pour un montant de 180 millions de dollars, et les sociétés de distribution de médicaments devraient dans les prochains jours livrer aux pharmacies et aux hôpitaux des quantités suffisantes pour deux mois", a affirmé le député, dans un entretien accordé au quotidien pan-arabe Al-Chark al-Awsat, dans son édition de dimanche. "Cette solution est temporaire, et le problème se présentera à nouveau d'ici deux ou même un mois, si un règlement définitif n'est pas obtenu et si les services de sécurité ne mettent pas un terme à la contrebande des médicaments", a prévenu le député. 

La Banque du Liban subventionne depuis le début de la crise économique et financière (octobre 2019) les importations de plusieurs catégories de produits, notamment les médicaments et le matériel médical. Mais depuis début mai, les pharmaciens font face à de nombreuses restrictions en raison d’un changement au niveau de la procédure mise en place par la BDL, qui bloque la distribution de médicaments, même si ceux-ci sont disponibles auprès des importateurs. La banque centrale impose désormais que les importateurs obtiennent une confirmation préalable pour n’importe quelle commande. Le ministère de la Santé avait annoncé jeudi la conclusion d’un accord avec la BDL, qui devrait mettre un terme à la pénurie de médicaments sur le marché et, en même temps, aux échanges d’accusations entre les différents partenaires du secteur de la santé : importateurs, ministère, BDL, hôpitaux, laboratoires… Le ministère a précisé dans ce cadre qu’il assumera désormais la responsabilité de déterminer les priorités d’achat des médicaments, en fonction des besoins du marché, de manière à empêcher que les subventions soient mal utilisées. Mais malgré les annonces faites jeudi par le ministère de la Santé, rares sont les pharmacies à Beyrouth qui semblaient avoir bénéficié hier d’un réapprovisionnement. Et la BDL a affirmé qu'elle devrait puiser dans ses réserves obligatoires pour financer le mécanisme de subvention, une option que le conseil central de la banque refuse.

Alors que d'importantes pénuries de médicaments au Liban ont lieu sur fond de crise et de bras-de-fer entre la banque centrale et le ministère de la Santé, le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, a affirmé que des livraisons suffisantes pour deux mois doivent avoir lieu dans les "prochains jours". "Il a été convenu de payer des factures gelées pour un...