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Auto - Salon de Shanghai

Champion de l’hybride, Toyota prend le virage de l’électrique

Champion de l’hybride, Toyota prend le virage de l’électrique

Visant à s’affirmer dans la gamme électrique, Daimler a levé le voile sur le modèle EQS, version à batterie de la Mercedes Classe S – référence iconique des berlines de luxe. Photo DR

Le constructeur japonais Toyota, pionnier des voitures hybrides, a dévoilé ses ambitions dans l’électrique au Salon de l’automobile de Shanghai – 19-27 avril, le premier Salon postpandémie –, avec le premier modèle d’une nouvelle gamme qui ira affronter Volkswagen. La future gamme bZ (pour beyond zero) devrait compter sept modèles au total d’ici à 2025. Le premier véhicule, un SUV dont on ne connaît ni le tarif ni les caractéristiques, devrait arriver dans les concessions du monde entier à compter de la mi-2022, a annoncé le groupe japonais.

Tous les grands groupes automobiles comme Stellantis (Peugeot-Citroën/Fiat-Chrysler), Renault-Nissan, Hyundai-Kia ou le chinois Geely (Volvo) ont lancé depuis plusieurs années déjà la conversion de leurs gammes à l’électrique. Tous sauf Toyota, dont la gamme compte des dizaines d’hybrides, de la petite Yaris au gros 4 x 4 Highlander, mais seulement une poignée d’électriques, dont la camionnette ProAce et la microcitadine C+Pod. Le géant japonais avait eu une mauvaise expérience avec l’électrique : dès 1997, aux États-Unis, il avait lancé une version électrique de son SUV Rav4, a rappelé le responsable de la technologie chez Toyota, Masahiko Maeda, lors d’une table ronde avec des journalistes à Shanghai. Faute d’infrastructures de recharge et d’une autonomie suffisante, le faible intérêt des clients avait limité l’envergure du projet. Au même moment prenait son envol la première berline hybride de Toyota, la Prius, influençant la stratégie du groupe pour les années suivantes, a souligné M. Maeda. Mais les progrès technologiques des batteries et les aides publiques à l’achat de voitures électriques ont accéléré la transition au cours des derniers mois. Toyota considère désormais que l’électrique ne peut pas manquer à une offre « complète » et compte sur un mélange d’électriques, d’hybrides et de voitures à hydrogène pour tourner la page du moteur à explosion.

D’abord fabriquées au Japon et en Chine, les voitures de la gamme bZ pourraient ensuite être produites là où elles se vendent le mieux, donc potentiellement dans les usines de Toyota en Europe, a souligné M. Harrison. La marque de luxe du groupe Toyota, Lexus, devrait également annoncer une nouvelle gamme « dans les prochains mois », a souligné le dirigeant.

Au Salon de l’automobile de Shanghai, Toyota a dévoilé ses ambitions dans l’électrique avec le premier modèle – un SUV – de sa future gamme bZ (pour « beyond zero »), qui devrait compter sept modèles au total d’ici à 2025. Hector Retamal/AFP

Mercedes et Stellantis

Parallèlement, le constructeur allemand Daimler a levé le voile sur la version à batterie de la Mercedes Classe S, référence iconique des berlines de luxe, visant à s’affirmer dans la gamme électrique. Le modèle EQS s’ajoute à une flotte grandissante de voitures électriques des principaux groupes automobiles allemands, accusés d’avoir pris du retard dans l’électrification. Équipée d’un écran de 1,4 m de large et affichant jusqu’à 770 km d’autonomie (selon la norme WLTP), Daimler espère faire de l’EQS une référence. Quatrième voiture commercialisée par Daimler sous la marque purement électrique EQ –

après un van, une classe A et une classe C –, il s’agit du premier modèle basé sur une toute nouvelle architecture technique dédiée aux batteries.

Daimler, qui a lancé une réorganisation historique avec le projet de renommer le groupe Mercedes, compte accélérer sur l’électrique dans les prochaines années. Le groupe veut doubler les ventes de voitures électrifiées (incluant les hybrides) en 2021 sur un an. En 2025, 25 % des voitures vendues devraient être électrifiées, avant d’atteindre une part d’au moins 50 % en 2030. Signe de l’effervescence dans le secteur automobile allemand, branche reine de l’industrie du pays, la présentation de l’EQS est intervenue au lendemain de celle du Audi Q4 e-tron, le nouveau SUV électrique de la marque haut de gamme du groupe Volkswagen.

En outre, Stellantis a annoncé une autonomie de 500 à 800 km pour sa prochaine génération de véhicules électriques à partir de 2023, soit plusieurs centaines de kilomètres de plus que la plupart des voitures aujourd’hui en vente. Le groupe américano-européen veut vendre 70 % de véhicules hybrides et électriques d’ici à 2030, contre 14 % prévu cette année. Les 14 marques du groupe vont proposer à partir de 2023 des véhicules basés sur quatre plateformes (châssis), appelées STLA, qui devraient les survolter. La plus petite (pour les citadines) promet 500 km d’autonomie, la moyenne (voitures compactes) 700 km et la grande (berlines) 800 km. La plateforme « Frame », qui équipera les SUV et pick-up, promet de son côté 500 km d’autonomie.

Source : AFP

Le constructeur japonais Toyota, pionnier des voitures hybrides, a dévoilé ses ambitions dans l’électrique au Salon de l’automobile de Shanghai – 19-27 avril, le premier Salon postpandémie –, avec le premier modèle d’une nouvelle gamme qui ira affronter Volkswagen. La future gamme bZ (pour beyond zero) devrait compter sept modèles au total d’ici à 2025. Le premier véhicule, un...

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