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Athènes appelle au départ des combattants étrangers

Athènes appelle au départ des combattants étrangers

Le vice-Premier ministre libyen, Hussein Attiya al-Gotrani, et le chef de la diplomatie grecque, Nikos Dendias, lors d'une conférence de presse à Benghazi, dans l'est de la Libye, le 12 avril 2021. Photo AFP / Abdullah DOMA

Le chef de la diplomatie grecque, Nikos Dendias, a appelé au départ des forces étrangères de Libye, où il effectue une visite lundi pour la réouverture du consulat grec à Benghazi, dans l'est du pays.

"L'appui à la souveraineté libyenne et le départ de toutes les forces étrangères du territoire libyen le plus tôt possible" sont les solutions à la crise libyenne, a souligné M. Dendias dans un communiqué conjoint avec le vice-Premier ministre libyen, Hussein Attiya al-Gotrani.
Après une décennie de chaos dans ce pays d'Afrique du Nord, un exécutif unifié chargé de mener la transition jusqu'à des élections nationales fin décembre a été mis en place en février, au terme d'un processus chapeauté par l'ONU. "Il faut permettre au peuple libyen de décider seul de son destin", a ajouté le ministre grec, précisant que le consulat de son pays à Benghazi devrait rouvrir en fin de journée.

M. Gotrani a quant à lui salué "le rôle de la Grèce en soutien aux Libyens", notamment ses "positions" qui ont abouti à une "solution politique et l'installation d'un nouveau gouvernement".

Ces dernières années, deux pouvoirs rivaux s'affrontaient en Libye, avec l'appui de forces étrangères. D'un côté le Gouvernement d'union nationale (GNA), installé à Tripoli, reconnu par l'ONU et soutenu par la Turquie. De l'autre, un pouvoir incarné par l'homme fort de l'Est, Khalifa Haftar, soutenu par les Emirats arabes unis, la Russie et l'Egypte. Au-delà du soutien militaire et logistique, Tripoli et Ankara ont signé un accord controversé de délimitation maritime qui vise particulièrement la zone de gisements gaziers en Méditerranée orientale, suscitant la colère de la plupart des pays de la région, Grèce en tête.

En 2010, Athènes et Tripoli étaient sur le point de conclure un accord sur les frontières maritimes. "Il reste très peu de choses pour terminer cet accord", a indiqué M. Dendias, renouvelant le rejet de son pays des "accords illégaux conclus par le précédent gouvernement (libyen) avec la Turquie". De son côté, M. Gotrani a affirmé "tenir aux intérêts communs, notamment avec la Grèce et les pays européens, pour les questions concernant les gisements de gaz en Méditerranée orientale, la lutte contre le terrorisme, l'immigration clandestine et la démarcation des frontières maritimes".

La semaine dernière, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'était rendu à Tripoli où il avait annoncé la réouverture de l'ambassade, fermée depuis l'été 2014.

Le chef de la diplomatie grecque, Nikos Dendias, a appelé au départ des forces étrangères de Libye, où il effectue une visite lundi pour la réouverture du consulat grec à Benghazi, dans l'est du pays.
"L'appui à la souveraineté libyenne et le départ de toutes les forces étrangères du territoire libyen le plus tôt possible" sont les solutions à la crise libyenne, a souligné M....